apprendre a prier

jai suis toujour distrais pendant la messe jai narrive pas mes cocentre jai demande pardon a notre jeuse misericorde jai voudrai savoir prier jai tellment des peine mon deui apprend moi

Ceci est la plus belle des prières! ...

... je suis très émue de la lire et je crois qu'il n'y a pas à chercher des formules magnifiques autres que celles qui sortent de notre coeur.

Chère lebnet@tplus, vous savez prier avec le coeur vous priez donc très juste. Si vous savez le Notre Père et le Je vous salue Marie, en plus, vous êtes comblée.

Pour la concentration, lorsque vous sentez que vous "partez" de vos prières, revenez tranquillement à elles, sans vous morfondre ni vous "faire violence".


En union de prière .... Et ainsi, lorsque l'un de nous "s'évade", la prière des autres le "raccroche" ...
... Lorsque pendant la messe mes pensées s'envolent vers l'extérieur, je "reviens" doucement en remerciant le Seigneur que d'autres fidèles aient prié à ma place pendant ce temps ...

Il est difficile de rester concentré durant toute la messe. Je pense qu'il y a 2 moments privilégiés où on peut accorder toute son attention, même pour une courte durée:

- Le Notre Père : bien penser aux mots qu'on prononce, et s'adresser réellement à Dieu comme s'il était devant nous.

- lorsqu'on mange l'hostie : sentir la Présence du Seigneur entrer en nous et se propager dans tout notre corps et notre esprit.

C'est d'autant plus difficile à une époque où il est impossible d'assister à une messe sans un bébé hurleur ou un gamin quelconque qui chahute et dont il ne viendrait pas une seconde à l'esprit des parents que ça peut gêner les autres. Je sais bien que les enfants ne comprennent pas où ils sont, et qu'ils ne sont que des enfants, mais c'est une épreuve supplémentaire quand a déjà du mal à " faire silence " en soi. Pardon pour ce petit coup de gueule...

C'est vrai, il arrive que l'on entende un bébé pleurer ou encore un bruit sourd de quelqu'un qui "échappe" accidentellement le prie-Dieu ajusté au banc. Ça brise la concentration.

L'église est un lieu de silence, il ne faut pas l'oublier.

Pieyre a écrit:

C'est d'autant plus difficile à une époque où il est impossible d'assister à une messe sans un bébé hurleur ou un gamin quelconque qui chahute et dont il ne viendrait pas une seconde à l'esprit des parents que ça peut gêner les autres. Je sais bien que les enfants ne comprennent pas où ils sont, et qu'ils ne sont que des enfants, mais c'est une épreuve supplémentaire quand a déjà du mal à " faire silence " en soi. Pardon pour ce petit coup de gueule...

Pour une raison ou pour une autre, je me retrouve presque tous les dimanches à côté de gens qui font du bruit, des adultes qui semblent venir en touristes et discutent pendant la messe ou, le plus souvent, des parents avec enfants.
Pas toujours facile de suivre dans ces conditions.
Il m'arrive d'être dérangée, voir un peu agacée, d'autant que régulièrement, on rappelle qu'il y a une garderie pour les petits.

Dimanche dernier, un bébé a donné de la voix.
Un beau babillage bien sonore mais très gracieux.
Le prêtre a dit : accueillons la prière de ce bébé.
J'ai trouvé ça plein d'amour.
J'y penserai la prochaine fois.

Nos babillages interieurs ne font pas de bruit pour nos voisins mais nous distraient tout autant que les pleurs ou rires d'un bébé....

Mais il est vrai que les adultes qui papotent, c'est désagréable.

En accueil d'une messe de Première Communion ou autre fête qui réunit beaucoup de parents pratiquant tous les 30 février, une lecture est faite dans notre paroisse. Et ça marche!


SILENCE

Voilà, c'est décidé,
je veux faire du silence pour prier.

Mais le silence, ce n'est pas facile à faire.

Pour y arriver,
je peux regarder attentivement une seule chose
je peux aussi fermer les yeux.
Si un bruit se fait entendre,
je ne bouge pas,
je ne tourne pas la tête.
Ainsi, je deviens responsable de mon silence.

Le silence est fragile.

Mais c'est décidé,
je veux faire durer mon silence,
pour moi et pour les autres.

Un beau silence en présence de Dieu.
C'est déjà une prière.

J'accepte de ne rien sentir, Seigneur.
De ne rien voir, de ne rien entendre,
vide de toute idée, de toute image.
Dans la nuit.

Me voici simplement
pour te rencontrer sans obstacle.
Dans le silence de la foi,
devant toi, Seigneur.

Michel Quoist

D'autres ici : http://www.sitecoles.com/index.php?WebZoneID=590&ArticleID=3546