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 Carême 2018 - évangile et méditation -

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Espérance

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyVen 9 Mar - 20:09

Samedi 10 mars

Évangile (Lc 18,9-14): Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres: «Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même: ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes: voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne’. Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!’. Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé».


COMMENTAIRE


«C'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste»

Fr. Gavan JENNINGS
(Dublín, Irlande)

Aujourd'hui, le Christ nous présente deux hommes qui, pour un observateur "ordinaire" pourraient sembler presque identiques, car ils se trouvent au même endroit et font la même chose: tous les deux sont «montés au temple pour prier» (Lc 18,10). Mais au-delà des apparences, au plus profond de leur conscience personnelle, les deux hommes diffèrent radicalement: l'un, le pharisien, a la conscience tranquille, alors que l'autre, le publicain —collecteur d'impôts— est inquiet car il ressent de la culpabilité.

Aujourd'hui, nous avons tendance à considérer les sentiments de culpabilité —le remords— comme quelque chose qui se rapproche d'une aberration psychologique. Cependant, le sentiment de culpabilité permet au publicain de ressortir du Temple réconforté, car «lorsque cet homme est redescendu à sa maison il était devenu juste alors que l'autre non» (Lc 18,14). «Ce sentiment de culpabilité» a écrit Benoît XVI quand il était encore le Cardinal Ratzinger ("Conscience et vérité") «trouble la fausse tranquillité de la conscience et on peut l'appeler "protestation de la conscience" contre mon existence faite d'auto-satisfaction. Il est aussi nécessaire pour l'homme que la douleur physique, qui signifie une altération du fonctionnement normal du corps».

Jésus ne nous incite pas à penser que le pharisien ne dit pas la vérité quand il affirme qu'il n'est pas un rapace, qu'il n'est ni injuste ni adultère et qu'il jeûne et donne de l'argent au Temple (cf. Lc 18,11); ni que le collecteur d'impôts délire en se considérant comme un pécheur. Ce n'est pas la question. C'est plutôt que «le pharisien ne se rend plus compte que lui aussi est coupable. Sa conscience est complètement nette. Mais le "silence de la conscience" le rend impénétrable vis-à-vis de Dieu et des hommes, alors que le "cri de la conscience" qui inquiète le publicain le rend capable de sentiments de vérité et d'amour. Jésus peut troubler les pécheurs!» (Benoît XVI).

«Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé»

Abbé David COMPTE i Verdaguer
(Manlleu, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, à nous qui sommes immergés dans la culture de l'image, l'Évangile qui nous est proposé a un contenu particulièrement fort. Mais procédons par étapes.

Dans le passage que nous contemplons, nous voyons que dans une personne se trouve un nœud de trois cordes, si bien qu'il est impossible de le défaire en négligeant l'une ou l'autre. La première nous relie à Dieu; la deuxième aux autres; et la troisième à nous-mêmes. Notons bien ceci: ceux auxquels s'adresse Jésus «étaient convaincus d'être justes et méprisaient tous les autres» (Lc 18,9), de sorte qu'ils priaient mal. Les trois cordes vont toujours ensemble!

Comment les mettre correctement en relation? Quel est le secret pour défaire le nœud? La conclusion de cette parabole incisive nous le dit: l'humilité. Comme sainte Thérèse d'Avila l'expliquait: «L'humilité, c'est la vérité».

C'est sûr: l'humilité nous permet de reconnaître ce que nous sommes vraiment. Ne pas nous gonfler de gloire, ne pas non plus nous mépriser. L'humilité nous fait reconnaître pour tels les dons que nous avons reçus et nous permet de présenter à Dieu notre travail de la journée. L'humilité reconnaît aussi les dons des autres. Mieux, elle s'en réjouit.

Enfin, l'humilité est aussi la base de notre relation avec Dieu. Songeons que, dans la parabole, le pharisien mène une vie irréprochable, avec des pratiques religieuses hebdomadaires; il va même jusqu'à faire l'aumône! Mais il lui manque l'humilité et cela envenime tous ses actes.

La Semaine Sainte s'approche. Bientôt nous contemplerons —une fois de plus!— le Christ sur la Croix: «Le Seigneur crucifié est un témoignage insurpassable d'amour patient et d'humble mansuétude» (Jean-Paul II). Nous y verrons comment, à la supplique de Dimas —«Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume» (Lc 23,42)— le Seigneur répond par une canonisation-éclair: «En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis» (Lc 23,43). Ce personnage, qui était un assassin, est en fin de compte canonisé par le Christ lui-même avant de mourir.

C'est un cas inédit et, pour nous, une consolation…: la sainteté, ce n'est pas nous qui la “fabriquons”, c'est Dieu qui l'octroie s'il trouve en nous un cœur humble et contrit.

http://evangeli.net/evangile/jour/2018-03-10
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptySam 10 Mar - 19:18

Dimanche 11 mars

Quatrième dimanche de Carême

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,14-21.


E
n ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »


COMMENTAIRE


La lumière brille dans la pénombre

Au fur et à mesure qu’on avance dans le Carême, l’élan généreux du mercredi des Cendres risque de s’épuiser progressivement.

Or, dimanche dernier, l’oraison d’ouverture de la messe indiquait le partage, la prière et le jeûne comme moyens pour guérir du péché.

Où en sommes-nous, depuis plus de trois semaines, de notre lutte pour renoncer au péché et choisir le bien ?

L’évangile de ce dimanche, qui est un des joyaux de l’enseignement de Jésus, nous fait découvrir une alternative toute simple.

Jésus parle de ceux qui commettent le mal.

Ceux-là, dit-il, ont de la haine envers la lumière, car ils ne veulent pas que leurs oeuvres soient réprouvées.

De l’autre côté, la logique voudrait que Jésus parle de ceux qui font le bien.

Nous serions à l’aise dans cette logique binaire des bons et des méchants.

Mais ce n’est pas cela.

La seconde alternative concerne ceux qui font la vérité, cette vérité dont il dira plus tard qu’elle rend libre.

Ceux-là, dit Jésus, viennent à la lumière « pour qu’il soit manifeste que leurs oeuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Ainsi, l’alternative est simple et accessible à tout homme pécheur :

d’un côté, commettre le mal ;

de l’autre, faire la vérité.

Alors, lorsque celui qui a commis le mal se met à faire la vérité en reconnaissant ses fautes et ses péchés, aussitôt, il passe d’une branche à l’autre, il passe de la haine envers la lumière à l’accueil bienfaisant de cette lumière.

Il cesse de servir le diable pour servir Dieu.

C’est paradoxalement dans la pénombre du confessionnal que brille le mieux cette grande lumière ! Accueillons-la avant Pâques.

Père Emmanuel Schwab, curé de la paroisse Saint-Léon (Paris)

http://www.prionseneglise.fr/Dimanche-en-eglise/Dimanche-11-mars-2018
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyDim 11 Mar - 18:53

Lundi 12 mars


Texte de l'Évangile (Jn 4,43-54): Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin.

Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: «Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges?». Le fonctionnaire royal lui dit: «Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!». Jésus lui répond: «Va, ton fils est vivant».

L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent: «C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté». Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit: «Ton fils est vivant». Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

«Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée»

Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero
(Viladecans, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui nous rencontrons de nouveau Jésus à Cana de Galilée, où il avait réalisé le fameux miracle de la conversion de l'eau en vin. Et voici qu'il fait un nouveau miracle: la guérison du fils d'un fonctionnaire royal. Le premier avait été spectaculaire, mais celui-ci a sans doute plus de valeur: il ne résout pas un embarras matériel, il s'agit d'une vie humaine.

Ce qui attire l'attention ici, c'est que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir directement le malade; il lui redonne la santé sans bouger de Cana: «Le fonctionnaire royal lui dit: ‘Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!’. Jésus lui répond: ‘Va, ton fils est vivant’» (Jn 4,49.50).

Cela nous rappelle que, tous, nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, sans devoir être présents à l'endroit où l'on sollicite notre générosité. Nous aidons, par exemple, le Tiers Monde en collaborant économiquement avec nos missionnaires ou avec des entités catholiques qui y travaillent. Nous aidons les pauvres des quartiers marginaux des grandes villes par nos apports à des institutions comme Caritas, sans que nous devions y mettre les pieds. Nous pouvons même donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, par un appel téléphonique, une lettre ou un message électronique.

Bien souvent, nous trouvons une excuse dans l'impossibilité d'être physiquement présents dans les lieux où il y a des nécessités urgentes. Jésus, n'a pas cherché d'excuse; il a fait le miracle.

La distance n'est pas un problème à l'heure d'être généreux, car la générosité sort du cœur et dépasse les frontières. Comme le disait saint Augustin: «Qui possède la charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner».
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyLun 12 Mar - 18:51

Mardi 13 mars

Texte de l'Évangile (Jn 5,1-3.5-16): Après cela, à l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades: aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit: «Est-ce que tu veux retrouver la santé?». Le malade lui répondit: «Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi». Jésus lui dit: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche». Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard: il marchait!

Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri: «C'est le sabbat! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard». Il leur répliqua: «Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit: ‘Prends ton brancard, et marche!’». Ils l'interrogèrent: «Quel est l'homme qui t'a dit: ‘Prends-le, et marche’?». Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit: «Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore». L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.



COMMENTAIRE
«Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’»

Abbé Àngel CALDAS i Bosch
(Salt, Girona, Espagne)

Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit.

Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici. Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus. Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme. Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,Cool. Ce fut l'affaire d'un instant.

La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement. Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit. Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois. Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.

Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien? Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté? Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la prière, de la confession, de l'ouverture de le esprit. Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyMar 13 Mar - 21:24

Mercredi 14 mars


Texte de l'Évangile (Jn 5,17-30): Jésus leur déclara: «Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'oeuvre, et moi aussi je suis à l'oeuvre». C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l'égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait: «Amen, amen, je vous le dis: le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des oeuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l'étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne: il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l'a envoyé. Amen, amen, je vous le dis: celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.

»Amen, amen, je vous le dis: l'heure vient -et c'est maintenant- où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront: ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même; je rends mon jugement d'après ce que j'entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé».



COMMENTAIRE
«Amen, amen, je vous le dis: celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle»

Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas
(Girona, Espagne)

Aujourd'hui l'Évangile nous parle de la réponse que Jésus fit à ceux qui ne voyaient pas d'un bon oeil qu'Il ait guéri un paralytique le jour du Sabbat. Jésus Christ profite de ces critiques pour manifester sa condition de Fils de Dieu et, en conséquence, de Maître du Sabbat. Certaines de ses paroles motiveront sa condamnation lors du jugement chez Caïphe. En effet, quand Jésus se présenta comme Fils de Dieu, le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant: «Il a blasphémé! Pourquoi nous faut-il encore des témoins? Vous venez d'entendre le blasphème! Quel est votre avis?» (Mt 26,65).

À plusieurs reprises, Jésus avait fait référence au Père, en établissant toujours une distinction: la Paternité de Dieu est différente selon qu'il s'agit du Christ ou des hommes. Et les juifs qui l'écoutaient le comprenaient très bien: il n'était pas Fils de Dieu comme les autres, la filiation qu'il réclamait pour Lui était une filiation naturelle. Jésus affirme qu'il est l'égal du Père par nature, bien qu'il s'agisse de personnes différentes. Il manifeste ainsi sa divinité. Voilà un passage de l'Évangile très intéressant pour la révélation du mystère de la Sainte Trinité.

Dans ce que le Seigneur dit aujourd'hui, il y a des choses qui concernent en particulier tous ceux qui, au long de l'histoire, croiront en Lui: écouter et croire à Jésus c'est obtenir déjà la vie éternelle (cf. Jn 5,24). Certes, ce n'est pas encore la vie définitive, mais c'est d'ores et déjà participer de sa promesse. Il est bon de ne pas l'oublier, en faisant l'effort d'écouter la parole de Jésus, comme ce qu'elle est vraiment: la Parole de Dieu qui nous apporte le salut. La lecture et la méditation de l'Évangile doivent faire partie de nos pratiques religieuses habituelles. Dans les pages révélées nous entendrons les paroles de Jésus, paroles immortelles qui ouvrent les portes de la vie éternelle. Tout compte fait, comme le disait saint Éphrem de Syrie, la Parole de Dieu est une source inépuisable de vie.

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyMer 14 Mar - 18:21

Jeudi 15 mars


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,31-47.
[size=36]E[/size]n ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »


COMMENTAIRE

Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 822)



[ltr] « Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi »[/ltr]


[ltr]       Moïse a été persécuté, comme Jésus a été persécuté. On le dissimula à sa naissance pour qu'il ne soit pas tué par ses persécuteurs ; Jésus, on le fit fuir en Égypte à sa naissance, pour qu'Hérode, son persécuteur, ne le tue pas. Au jour où naquit Moïse, on noyait les petits enfants dans le fleuve ; à la naissance de Jésus, on tua les petits enfants de Bethléem et des alentours. À Moïse, Dieu dit : « Ils sont morts, les gens qui en veulent à ta vie » (Ex 4,19), et l'ange dit à Joseph en Égypte : « Lève-toi, prends le petit et va-t’en au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en veulent à la vie de l'enfant » (Mt 2,20). Moïse fit sortir son peuple de la servitude de Pharaon ; Jésus sauva tous les peuples de la servitude de Satan... Quand Moïse immola l'agneau, les premiers-nés des Égyptiens furent tués ; Jésus devint l'agneau véritable quand on le crucifia... Moïse fit descendre la manne pour son peuple ; Jésus donna son corps aux peuples. Moïse adoucit les eaux amères par le bois ; Jésus adoucit notre amertume en étant crucifié sur le bois. Moïse fit descendre la Loi pour le peuple ; Jésus donna des Testaments aux peuples. Moïse vainquit les Amalécites en étendant les mains ; Jésus vainquit Satan par le signe de la croix.

      Moïse fit sortir l'eau de la pierre pour le peuple ; Jésus envoya Simon Pierre porter son enseignement chez les peuples. Moïse ôtait le voile de son visage pour parler avec Dieu ; Jésus ôta le voile qui était sur le visage des peuples, pour qu'ils entendent et reçoivent son enseignement (2Co 3,16). Moïse imposa la main aux anciens et ils reçurent le sacerdoce ; Jésus imposa la main à ses apôtres et ils reçurent l'Esprit saint. Moïse monta sur la montagne et il y mourut ; Jésus monta aux cieux et s'assit à la droite de son Père.[/ltr]

[ltr]http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20180315[/ltr]
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyJeu 15 Mar - 18:47

vendredi 16 mars


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 7,1-2.10.14.25-30.
[size=36]E[/size]n ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.


COMMENTAIRE

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien

Commentaire de Saint Jean, 19,12 ; PG 14, 548 (trad. cf. Jean expliqué, DDB 1985, p. 85)



[ltr]« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue »[/ltr]



[ltr]       Chercher Jésus est souvent un bien, car c'est la même chose que de chercher le Verbe, la vérité et la sagesse. Mais vous allez dire que les mots « chercher Jésus » sont parfois prononcés à propos de ceux qui lui veulent du mal. Par exemple : « Ils cherchaient à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue ». « Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham ; mais vous cherchez à me tuer parce que ma parole ne pénètre pas en vous » (Jn 8,37). « Maintenant vous cherchez à me tuer, moi un homme qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de mon Père » (Jn 8,40). [/ltr]
[ltr]
      Ces paroles... ne s'opposent pas à cette autre parole : « Quiconque cherche trouve » (Mt 7,Cool. Il existe toujours des différences entre ceux qui cherchent Jésus : tous ne le cherchent pas sincèrement pour leur salut et pour obtenir son aide. Il est des hommes qui le cherchent pour d'innombrables raisons fort éloignées du bien. C'est pourquoi seuls ceux qui l'ont cherché en toute droiture ont trouvé la paix, ceux dont on peut vraiment dire qu'ils cherchent le Verbe qui est auprès de Dieu (Jn 1,1), afin qu'il les amène à son Père...[/ltr]
[ltr]

      Il menace de s'en aller s'il n'est pas accueilli : « Je m'en vais et vous me chercherez » (Jn 8,21)... Il sait de qui il s'éloigne et auprès de qui il reste sans être encore trouvé, afin que si on le cherche on le trouve au temps favorable.[/ltr]

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptySam 17 Mar - 10:04

Bonjour,

Samedi 17 mars :

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 7,40-53 :

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Commentaire du jour :
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in misericordia », 7 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« C'est lui le Messie »
     La signification véritable de la miséricorde ne consiste pas seulement dans le regard tourné vers le mal, fût-il chargé de compassion... : la miséricorde se manifeste quand elle... tire le bien de toutes les formes de mal qui existent dans le monde et dans l'homme. Ainsi entendue, elle constitue le contenu fondamental du message messianique du Christ... [Ce] message et l'activité du Christ parmi les hommes s'accomplissent avec la croix et la résurrection... La dimension divine de la rédemption nous dévoile... la profondeur de l'amour qui ne recule pas devant l'extraordinaire sacrifice du Fils pour satisfaire la fidélité du Créateur et Père à l'égard des hommes...

     Les événements du Vendredi Saint, et auparavant encore la prière à Gethsémani, introduisent un changement fondamental dans tout le déroulement de la révélation de l'amour et de la miséricorde de Dieu, dans la mission messianique du Christ. Celui qui « est passé en faisant le bien et en rendant la santé », « en guérissant toute maladie et toute langueur » (Ac 10,38; Mt 9,35), semble maintenant être lui-même digne de la plus grande miséricorde, et faire appel à la miséricorde, quand il est arrêté, outragé, condamné, flagellé, couronné d'épines, quand il est cloué à la croix et expire dans des tourments atroces. C'est à ce moment-là qu'il est particulièrement digne de la miséricorde des hommes qu'il a comblés de bienfaits, et il ne la reçoit pas. Même ceux qui lui sont les plus proches ne savent pas le protéger et l'arracher aux mains des oppresseurs. Dans cette étape finale de la fonction messianique, s'accomplissent dans le Christ les paroles des prophètes, et surtout celles d'Isaïe, au sujet du Serviteur du Seigneur : « Dans ses blessures, nous trouvons la guérison » (53,5)...

     « Celui qui n'avait pas connu le péché, Dieu l'a fait péché pour nous », écrira saint Paul (2Co 5,21), résumant en peu de mots toute la profondeur du mystère de la croix et en même temps la dimension divine de la réalité de la rédemption. Or cette rédemption est la révélation ultime et définitive de la sainteté de Dieu, qui est la plénitude absolue de la perfection.

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptySam 17 Mar - 21:51

Dimanche 18 mars 5ème dimanche de carême

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-33.
[size=36]E[/size]n ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. »
Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.


COMMENTAIRE


Le temps bascule
À quelques jours de la Semaine sainte, nous vivons déjà l’entrée de Jésus à Jérusalem. Un double signe montre que le temps bascule : quelques Grecs souhaitent rencontrer Jésus et une voix divine annonce sa glorification à venir.
Pourtant, Jésus n’accède pas à la demande de ces païens qui ont pris soin de solliciter les disciples. En réalité, les Grecs annoncent déjà les foules que nous sommes.
Païens de naissance, ce n’est pas le Jésus de l’histoire que nous rencontrons mais le Seigneur glorifié, qui nous est désigné par la parole de Dieu que nous écoutons avec Israël.
C’est aussi avec Israël que nous vivons le renouvellement de l’alliance avec Dieu dont parle Jérémie. Cette alliance du coeur est nouvelle pour chacun car elle vient s’inscrire à l’intime de notre existence.
Mais ce n’est pas la même chose pour les chrétiens qui sont nés dans le peuple d’Israël et pour les chrétiens d’origine païenne.
Pour Israël, ce renouvellement profond, annoncé par les prophètes, est mis en oeuvre par Jésus dans sa prédication et dans ses gestes, jusque dans sa mort et sa résurrection.
Pour la grande majorité des chrétiens d’origine païenne que nous sommes, la transformation est bien plus radicale encore.


Par le baptême en Jésus Christ, nous découvrons l’alliance signifiée, aujourd’hui encore, par le peuple d’Israël dans son existence croyante.

Rendons grâce à Dieu pour cette permanence d’Israël dans l’histoire des hommes.
Elle signifie vraiment la fidélité de Dieu dans l’amour, mais aussi l’actualité de l’oeuvre du Christ. Elle rappelle sans cesse l’accomplissement à venir dans l’Esprit Saint.
Père Luc Forestier, oratorien, directeur de l’Iséo
(Institut catholique de Paris)

http://www.prionseneglise.fr/Dimanche-en-eglise/Dimanche-18-mars-2018
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyDim 18 Mar - 19:33

19 Mars: Saint Joseph, époux de la Vierge Marie

Texte de l'Évangile (Mt 1,16.18-21.24a): Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie). Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement; il décida de la répudier en secret.

Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire: Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse.



«Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse»

+ Mgr. Ramon MALLA i Call Evêque Emérite de Lérida
(Lleida, Espagne)

Aujourd'hui l'Église célèbre la solennité de Saint Joseph, époux de Marie. C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême. Mais dans la joie de cette fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.

Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. C'est dans ces deux aspects de la bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car «Dieu est amour» (1Jn 4,Cool. Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir. Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que le Seigneur nous tend.

Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie «avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint» (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais «en secret» (Mt 1,19). Mais, en même temps, «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe» (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse» (Mt 1,24).

Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien. Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la collecte de la Messe, «que les mérites de l'Époux de votre très sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur». Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la volonté de Dieu et l'exercice de la charité envers notre prochain. Et, en même temps, rappelons-nous que «toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence» (Saint Bernardin de Sienne).
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyLun 19 Mar - 19:20

Mardi 20 mars


Texte de l'Évangile (Jn 8,21-30): Jésus leur dit encore: «Je m'en vais; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller». Les Juifs disaient: «Veut-il donc se suicider, puisqu'il dit: ‘Là où moi je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller’?». Il leur répondit: «Vous, vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés».

Ils lui demandaient: «Qui es-tu donc?». Jésus leur répondit: «Je n'ai pas cessé de vous le dire. J'ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D'ailleurs celui qui m'a envoyé dit la vérité, et c'est de lui que j'ai entendu ce que je dis pour le monde». Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. Jésus leur déclara: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, je suis, et que je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c'est le Père qui me l'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui lui plaît». Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

«Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, je suis»

Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca
(Valldoreix, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, cinquième mardi du Carême, à une semaine de la contemplation de la Passion du Seigneur, Celui-ci nous invite à le regarder lorsqu'Il nous rachète et nous libère d'abord sur la Croix: «Jésus Christ est notre pontife, son corps précieux est notre sacrifice qu'il a immolé sur l'autel de la Croix pour le salut de tous les hommes» (Saint John Fisher).

«Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme...» (Jn 8,28). En effet, le Christ Crucifié —le Christ “élevé”!— c'est le signe grand et définitif de l'amour du Père pour l'Humanité abattue. Ses bras ouverts entre le ciel et la terre, tracent le signe indélébile de son amitié avec nous, les hommes. En le voyant, ainsi, élevé devant notre regard pécheur, nous comprendrons que Lui, il est (cf. Jn 8,28). Et alors, comme ces juifs qui l'écoutaient, nous aussi croirons en Lui.

Seule l'amitié de celui qui est familiarisé avec la Croix peut nous rendre connaturel l'approfondissement du Cœur du Rédempteur. Prétendre à un Évangile sans Croix, dépourvu du sentiment chrétien de la mortification, ou contaminé par le milieu païen et naturaliste qui nous empêche de comprendre la valeur rédemptrice de la souffrance, nous placerait devant la terrible éventualité d'entendre des lèvres du Christ: «Après tout, pourquoi continuer à nous parler?».

Que notre regard vers la Croix, regard détendu et contemplative, soit une question adressée au Crucifié. Sans bruit de paroles, nous pouvons lui demander: «Qui es-tu donc?» (Jn 8,25). Il nous répondra «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jn 14,6), la Vigne, sans laquelle, nous, pauvres sarments, ne pouvons donner de fruits, car Lui seul a les paroles de vie éternelle. Si nous ne croyons pas que Lui, il est, nous mourrons dans nos péchés. Mais nous vivrons, et vivrons déjà sur cette terre la vie du ciel, si nous apprenons de Lui la joyeuse certitude que le Père est parmi nous, et qu'Il ne nous abandonne pas. C'est ainsi que nous imiterons le Fils en faisant toujours ce qui plait au Père.

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyMar 20 Mar - 20:03

Mercredi 21 mars


Texte de l'Évangile (Jn 8,31-42): Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui: «Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres». Ils lui répliquèrent: «Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire: ‘Vous deviendrez libres’?». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: tout homme qui commet le péché est esclave du péché. L'esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison; le fils, lui, y demeure pour toujours. Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres. Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham, et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas de prise sur vous. Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père».

Ils lui répliquèrent: «Notre père, c'est Abraham». Jésus leur dit: «Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham. Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi. Mais vous, vous agissez comme votre père». Ils lui dirent: «Nous ne sommes pas des enfants illégitimes! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu». Jésus leur dit: «Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même; c'est lui qui m'a envoyé».
«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez»

Abbé Givanildo dos SANTOS Ferreira
(Brasilia, Brsil)

Aujourd'hui le Seigneur dirige des mots durs aux Juifs. Non à n'importe quel Juif, mais, précisément, à ceux qui ont embrassé la foi : Jésus a dit "aux Juifs qu'ils avaient cru en Lui" (Jn 8,31). Sans doute, ce dialogue de Jésus reflète le commencement de ces difficultés causées par les chrétiens judaïsants à la première heure de l'Église.

Comme ils étaient des descendants d'Abraham selon le consanguinité, ces tels disciples de Jésus se considéraient comme supérieurs non seulement des foules qui vivaient loin de la foi, mais aussi supérieurs à n'importe quel disciple non juif participant de la même foi. Ils disaient : "Nous sommes descendance d'Abraham" (Jn 8,33); "notre père est Abraham" (v.e 39); "nous avons seulement un père, Dieu" (v.e 41). Bien que nous soyons disciples de Jésus, nous avons l'impression de ce que Jésus ne représentait rien pour ceux-ci, il n'augmentait rien, à celui qu'ils possédaient déjà. Mais c'est là que la grande erreur de tous se trouve. Les vrais enfants ne sont pas les descendants selon la consanguinité, mais les héritiers de la promesse, ou bien, ceux qui croient (cf. Émoussé 9,6-Cool. Sans la foi dans Jésus il n'est pas possible que quelqu'un atteint la promesse d'Abraham. Ainsi en étant, entre les disciples, "il n'y a pas de Juifs ou de Grecs il n'y a pas d'esclave ou libre; il n'y a pas d'homme ou de femme", parce que tous sont frères par le baptême (cf. Gal 3,27-28).

Ne nous permettons pas nous séduire par un orgueil spirituel. Les judaïsants considéraient les autres chrétiens supérieurs. Il n'est pas nécessaire de parler, ici, des frères séparés. Mais pensons à nous mêmes. Combien de fois quelques catholiques se considèrent meilleurs que les autres catholiques parce qu'ils suivent ce ou ce mouvement là, parce qu'ils observent celle ou cette discipline celle-là, parce que ils obéissent à ce ou à cet usage liturgique là. Les uns, parce qu'ils sont riches; les autres, parce qu'ils ont plus étudié. Les uns, parce qu'ils occupent des charges importantes; les autres, parce qu'ils viennent de familles nobles. "Je voudrais que chacun sente la joie d’être chrétien… Dieu guide son Église, la soutient toujours aussi et surtout dans les moments difficiles" (Benoît XVI).
«Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres»

Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu
(Terrassa, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui alors qu'il manque peu de jours pour entrer dans la Semaine Sainte, le Seigneur nous demande de lutter pour vivre des choses très concrètes, petites mais parfois difficiles. Nous les expliquerons peu à peu, mais il s'agit essentiellement d'être fidèle à sa parole. Qu'il est important de toujours rapporter notre vie à l'Évangile! Demandons-nous: que ferait Jésus dans la situation où je me trouve? Comment traiterait-il cette personne qui ne me revient pas? Quelle serait sa réaction en cette circonstance? Selon saint Paul, le chrétien doit être “un autre Christ”: «Je vis, mais non pas moi, c'est le Christ qui vit en moi» (Ga 2,20). Le reflet du Seigneur dans ma vie quotidienne, comment est-il? Suis-je son miroir?

Le Seigneur nous garantit que si nous persévérons dans sa parole, nous connaîtrons la vérité et que la vérité nous rendra libres (cf. Jn 8,32). Dire la vérité n'est pas toujours facile. Que de fois nous échappent de petits mensonges, que de fois nous cachons quelque chose ou nous “faisons les sourds”! Dieu, nous ne pouvons pas le tromper. Il nous voit, il nous contemple, il nous aime et nous suit pas à pas chaque jour. Le huitième commandement nous enseigne que nous ne pouvons pas faire de faux témoignages, ni dire de mensonges, aussi petits soient-ils, même s'ils nous paraissent insignifiants. Pas même de “pieux” mensonges. «Que votre ‘oui’ soit ‘oui’ et votre ‘non’, ‘non’» (Mt 5,37), nous dit Jésus ailleurs. La liberté, cette tendance au bien, est très liée à la vérité. Parfois, nous ne sommes pas suffisamment libres parce que dans notre vie il y a comme un double fond, nous ne sommes pas transparents. Nous devons être clairs et nets. Le péché de mensonge nous rend esclave.

«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez» (Jn 8,42), dit le Seigneur. Comment se concrétise notre désir quotidien de connaître le Maître? Avec quelle dévotion lisons-nous l'Évangile, même si nous disposons de peu de temps? Quelle empreinte laisse-t-il dans ma vie, dans ma journée? Pourrait-on dire, en me voyant, que je lis la vie du Christ?

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyMer 21 Mar - 22:06

jeudi 22 mars


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,51-59.
[size=36]E
n ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.[/size]


Commentaire du jour


Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 232)


[ltr]« Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? » [/ltr]

[ltr]       Il y aurait beaucoup à dire sur la foi. Il nous suffira de jeter un coup d'œil sur l'un des modèles que l'Ancien Testament nous donne, sur Abraham, puisque nous sommes ses fils par la foi. Celui-ci n'a pas été justifié seulement par les œuvres, mais aussi par la foi. Il avait fait bien des bonnes actions, mais il n'a été appelé ami de Dieu qu'après avoir fait preuve de sa foi ; toutes ses œuvres ont tiré leur perfection de sa foi. C'est par la foi qu'il a quitté ses parents ; c'est par la foi qu'il a laissé patrie, pays, maison. De la manière dont il a été justifié, toi aussi, deviens juste ! Par la suite, son corps est devenu incapable d'être père, car il était devenu fort âgé. Sara à qui il s'était uni, était vieille elle aussi ; ils n'avaient donc aucun espoir de postérité. Or Dieu annonce à ce vieillard qu'il deviendrait père, et la foi d'Abraham n'a pas fléchi. Considérant que son corps était déjà bien près de la mort, il ne table pourtant pas sur son impuissance physique, mais sur la puissance de celui qui avait promis, car il jugeait digne de foi celui qui lui avait fait cette promesse. C'est ainsi que de deux corps déjà marqués, en quelque sorte, par la mort, un enfant est né merveilleusement...

      C'est l'exemple de la foi d'Abraham qui nous rend tous enfants d'Abraham. De quelle manière ? Les hommes considèrent comme incroyable une résurrection des morts, tout comme il est incroyable que des vieillards déjà marqués par la mort, engendrent une postérité. Mais lorsqu'on nous annonce la bonne nouvelle du Christ, crucifié sur le bois, mort et ressuscité, nous le croyons. C'est donc par la ressemblance de sa foi que nous entrons dans la filiation d'Abraham. Et alors, avec la foi, nous recevons comme lui le sceau spirituel, circoncis dans le baptême par le Saint-Esprit.[/ltr]

[ltr]http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20180322[/ltr]
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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyJeu 22 Mar - 21:46

vendredi 23 mars


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,31-42.
[size=36]E[/size]n ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘J’ai dit : Vous êtes des dieux ?’
Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.
Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »
Et là, beaucoup crurent en lui.



Commentaire du jour


Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons divers, n° 22, 5-6 (trad. Brésard, 2000 ans, p.104 rev)






[ltr]« J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? » [/ltr]



[ltr]       Au Christ Jésus tu dois toute ta vie, puisqu'il a donné sa vie pour ta vie, et qu'il a supporté des tourments amers pour que tu ne supportes pas de tourments éternels... Qu'est-ce qui ne te semblera pas doux, lorsque tu auras rassemblé dans ton cœur toutes les amertumes de ton Seigneur ? ... Comme les cieux sont plus hauts que la terre (Is 55,9), ainsi sa vie est plus haute que notre vie, et pourtant elle a été donnée pour notre vie. Comme le néant ne peut être comparé à nulle autre chose, de même notre vie n'a pas de proportion avec la sienne...

      Lorsque je lui aurai consacré tout ce que je suis, tout ce que je peux, ce sera comme une étoile comparée au soleil, une goutte d'eau à un fleuve, une pierre à une tour, un grain de sable à une montagne. Je n'ai rien sinon deux petites choses, et même très menues : mon corps et mon âme, ou plutôt une seule petite chose : ma volonté. Et je ne la donnerais pas à celui qui a prévenu de tant de bienfaits un être aussi petit que moi, à celui qui, en se donnant tout entier, m'a racheté tout entier ? Autrement, si je garde pour moi ma volonté, avec quel visage, avec quels yeux, avec quel esprit, avec quelle conscience irais-je me réfugier près du cœur de la miséricorde de notre Dieu ? Oserais-je percer ce rempart très fort qui garde Israël, et faire couler pour prix de mon rachat, non pas quelques gouttes, mais les flots de ce sang qui coule des cinq parties de son corps ? [/ltr]






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Espérance

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MessageSujet: Re: Carême 2018 - évangile et méditation -   Carême 2018 - évangile et méditation - - Page 2 EmptyVen 23 Mar - 19:59

Samedi 24 mars

Évangile (Jn 11,45-56): Les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait. Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil; ils disaient: «Qu'allons-nous faire? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation». Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit: «Vous n'y comprenez rien; vous ne voyez pas quel est votre intérêt: il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas». Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés. A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir.

C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux: «Qu'en pensez-vous? Il ne viendra sûrement pas à la fête!». Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres: quiconque saurait où il ét
ait devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.

«Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés»

Abbé Xavier ROMERO i Galdeano
(Cervera, Lleida, Espagne)

Aujourd'hui, alors qu'Il monte vers Jérusalem, Jésus se sait poursuivi, traqué, condamné d'avance, car, plus grande et plus neuve fut sa révélation —l'annonce du Royaume— plus vaste et plus claire fut la division et l'opposition qu'Il trouva chez ceux qui l'écoutaient (cf. Jn 11,45-46).

Les paroles négatives de Caïphe, «il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas» (Jn 11,50), seront positivement assumées par Jésus dans notre rédemption par Sa mort expiatoire. Jésus, le seul vrai Fils engendré par Dieu, meurt sur la Croix par amour pour chacun de nous! Il meurt pour faire réalité le plan du Père, c'est à dire, «rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés» (Jn 11,52).

Et voici l'admirable créativité de notre Dieu. Caïphe, avec sa sentence («il vaut mieux qu'un seul homme meure...») ne fait qu'éliminer, emporté par sa haine, un idéaliste; Dieu le Père, au contraire, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse: convertir cette sentence malveillante en une ouvre d'amour, car, pour Dieu le Père, chaque homme vaut tout le sang versé par Jésus Christ!

Dans une semaine, nous chanterons —lors de la solennelle Veillée Pascale— l'annonce de la Pâque. À travers cette merveilleuse prière, l'Église fait l'éloge du péché originel. Et elle ne le fait pas parce qu'elle ignore sa gravité, mais parce que Dieu —dans sa bonté infinie— fit des prouesses en réponse au péché de l'homme. À son “chagrin originel”, Il a répondu par l'Incarnation, l'immolation personnelle et l'institution de l'Eucharistie. Aussi la liturgie chantera-t-elle samedi prochaine: «Merveilleuse condescendance de ta grâce! Imprévisible choix de ton amour! Heureuse fut la faute qui nous valut un tel Rédempteur!».

Que nos paroles et nos actes ne soient pas des obstacles à l'évangélisation, car nous aussi, nous avons reçu du Christ le mandat de rassembler les fils dispersés de Dieu: «Allez donc! De toutes les nations faites des disciples» (Mt 28,19).
http://evangeli.net/evangile/jour/2018-03-24
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