Cette peur vient parfois (et même souvent) d'une expérience dans l'enfance.
Elle peut même être anodine : je me souviens encore de cette petite gaminette cébé assise sur un repose pied dans un coin de la maison. Maman avait dû partir brusquement et m'avait placée là avec d'innombrables recommandations et assurances que ce ne serait pas long. Je me souviens d'elle penchée sur moi avec tendresse ...
.... Et pourtant, je me souviens d'avoir tremblé, eu peur, de m'être figée jusqu'à son retour etc ... C'est dans mon souvenir comme quelque chose de très désagréable.
Alors je me dis que ceux et celles qui ont vécu un vrai abandon doivent avoir des forces insoupçonnées, pour se relever ...
des forces qui viennent d'ailleurs ... ou
qui se forgent dans la foi pour certains.
J'ai passé cette nuit
seule, parce que la météo et le travail a bloqué mon mari dans la maison de notre fille en montagne ... Au moment de me coucher, j'ai expérimenté à un tout petit niveau une peur fugitive, avec aussitôt le secours des bienfaits de ma soirée passée en adoration à l'église de mon village. C'est même tout à fait sereine que je me suis endormie, sûre et certaine que je n'étais pas seule.
Il y a des grâces qui nous arrivent ..... Sachons en être reconnaissants ....
Christiane, merci d'avoir placé ce sujet-témoignage
Depuis cette nuit du Jeudi-Saint, le Christ a vécu tout l'abandon du monde, de la part des hommes et même de ses plus proches compagnons.
Seule sa Mère devait être une image de tendresse penchée sur Lui.
2 millénaires plus tard,
nous savons! ... ne l'abandonnons pas nous aussi ....
... Cet après-midi il y a le chemin de croix à l'église. Et ce soir une cérémonie ....
Vivons pleinement ce Vendredi-Saint !