[size=18]Bonsoir à tous, et merci de votre bienvenue. Je n'ai pas pensé à me 'baptiser' athanasette, au lieu d'athanase. Mais bon.
L'abîme. Habituellement on en parle en tant que gouffre, ou de néant. Càd, aucune communication, aucun vis-à-vis. Aucune communication non plus avec soi, aucune pensée n'a habité mon esprit. Et quand cet abîme s'est décanté, c'est à Dieu que j'ai pensé. La comparaison s'est faite d'elle-même : Dieu infiniment grand, moi, infiniment petite. Une humilité qui n'a duré que quelques secondes.... En fait, cet abîme était un chemin vierge. Jusqu'ici, Dieu venait à moi. Il parcourait sans cesse ce chemin : aller et retour. Aller vers moi, retour vers Lui. Ce chemin, Dieu, par cet abîme me disait, qu'à présent, je peux l'emprunter. Ainsi la communication entre Dieu et moi, s'instaurait. C'était aussi, le début d'une autre manière de prier. De ne plus 'remplir' Dieu, mais de nous 'remplir 'mutuellement, si j'ose dire.