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 16ème dimanche

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MessageSujet: 16ème dimanche   16ème dimanche EmptyLun 14 Juil - 9:10

16ème dimanche

Lectures : http://missel.free.fr/Annee_A/TO/1/16.html

"Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé ? D'où vient-il qu'il y a de l'ivraie ?" Voilà cette question qui est posée par les serviteurs dans la parabole que Jésus nous raconte aujourd'hui. Pour la comprendre, il faut se rappeler que le mot ivraie se traduit en grec pas "zizanion". C'est de là que vient l'expression : semer la zizanie, la discorde. D'où vient qu'il y a de l'ivraie ? demandent les serviteurs. Cette question est toujours actuelle : Pourquoi le mal dans le monde ? Pourquoi les guerres et les violences ? Pourquoi des enfants sont-ils traités comme des esclaves ? Devant toutes ces horreurs, nous sommes révoltés. Comme les serviteurs dont nous parle l'évangile, nous voudrions arracher la mauvaise herbe.

Mais le Christ ne voit pas les choses ainsi. A l'époque, il était impossible d'arracher la mauvaise herbe qui poussait en même temps que l'ivraie. Cette opération intempestive aurait causé trop de dégâts car les racines étaient entremêlées. Dans le champ humain, c'est la même chose : on pourrait séparer les bons et les mauvais, le propre et le sale. Mais ce serait oublier qu'en chaque personne, il y a des défauts et des faiblesses mais aussi des moments de générosité et un grand sens du service. Dieu ne veut pas que nous arrachions la mauvaise herbe. Il nous demande d'attendre la moisson. Nous n'avons pas à juger les autres. Nous sommes trop mal placés pour le faire. Le jugement appartient à Dieu seul.

Or l'évangile ainsi que la première lecture de ce jour nous parlent de la clémence et de la miséricorde de Dieu. Le Seigneur maîtrise sa force et juge avec sérénité. C'est de cette manière qu'il apprend à son peuple à se comporter en "ami des hommes." Notre Dieu veut que nous soyons humains et fraternels. Il n'a rien à voir avec le tyran qui ne pense qu'à éliminer ses opposants. Il est celui qui juge avec équité et miséricorde. Il ne nous demande pas de sévir contre les pécheurs mais de tout faire pour éviter le péché. Il ne nous appartient pas d'arracher l'ivraie mais de semer sans relâche le bon grain, celui de l'amour qui est en Dieu. Eclairés par son Esprit, nous sommes invités à mettre nos pas dans ceux du Christ.

Cet évangile nous révèle donc la patience de Dieu. Et en même temps, il dénonce nos propres impatiences, nos excès de zèle, notre tendance à exclure et à enfermer l'autre dans sa réputation et son mal. Tout se passe comme si les bons étaient d'un côté et les méchants de l'autre. Mais si nous y regardons de prés, nous découvrons que nous sommes un champ mélangé sur lequel Dieu fait lever le soleil et tomber la pluie. Notre Dieu ne cherche qu'à nous libérer et nous sauver. C'est pour cette raison qu'il demande aux serviteurs de ne pas s'occuper de l'ivraie. Nos interventions intempestives ne seraient qu'un obstacle au projet de Dieu.

Et pourtant, le message de cet évangile a été bien souvent oublié. Même dans l'Eglise, on a fait preuve d'intolérance ; on a sévi contre les impies, on a brûlé les hérétiques sur le bûcher. En agissant ainsi, on a fait beaucoup de dégâts. Et aujourd'hui encore, des personnes se sentent méprisées et exclues à cause de leur passé et de leur réputation. On ne leur laisse aucune chance. On continue à vouloir arracher l'ivraie. On oublie que si Dieu condamne le péché, il cherche à sauver le pécheur et à le libérer. Le vrai Dieu est amour. Il ne sait pas être autre chose. Et puis, nous devons nous rappeler que la mesure que nous utilisons pour les autres servira aussi pour nous. Dans ce cas, nous avons tout intérêt à en changer le contenu et à faire en sorte que ce soit une mesure remplie d'amour. Le grand appel de cet évangile c’est d’entrer dans l’espérance du maître de la parabole. Pour lui, celui qui fait le mal n’est pas irrémédiablement perdu. Avec Dieu, nous sommes sûrs que le mal n’aura pas le dernier mot.

En venant à l'Eucharistie, le dimanche, nous venons puiser à la source de cet amour qui est en Dieu ; et nous sommes envoyés dans le monde pour le rayonner autour de nous. Il compte sur nous pour être les artisans du bien qu'il veut instaurer et promouvoir dans le monde. Si nous voulons être en accord avec lui, il nous faut faire nôtre son amour passionné pour tous les hommes. Le juste doit être humain. Devenons témoins de la patience. Et surtout, évitons d’être des inquisiteurs pressés et des juges hâtifs. Nous ne sommes pas habilités pour cela La moisson appartient à Dieu. Notre Dieu est patient mais n’abusons pas de cette patience. Il est urgent de se convertir.
D'après diverses sources
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