Bonjour
J'ai reçu ce mail ce matin .....bonne journée et merci pour le cours du 7 Avril
Témoignage du sang : bienheureuse ANNE WANG
Anne Wang, chinoise, est née en 1886 à Majiazhuang, dans le canton de Weixian, d’une famille pauvre logée dans une habitation troglodyte. À l’âge de 5 ans, elle perd sa mère. Son père se remarie. À 11 ans, on la promet en mariage. Elle refuse énergiquement. Le 21 juillet 1900, une bande de boxeurs pénètre à Majiazhuang. Ils font une rafle de chrétiens et les emmènent à Danning. Là, ils les entassent dans l’aile d’une cour. Le chef de bande les avertit : « Le gouvernement interdit de pratiquer la religion occidentale. Si vous apostasiez, vous pouvez être libérés. Autrement, nous vous tuerons. Ceux qui veulent apostasier, passez de l’autre côté de la cour dans l’aile ouest. Vous y serez libérés. »
La belle-mère d’Anne décide de passer de l’autre côté. Elle tire Anne par le bras. Anne refuse de bouger et s’accroche au linteau de la porte et crie sans cesse : « Je crois en Dieu, je suis chrétienne, je ne veux pas apostasier ! Jésus, sauvez-moi ! » Comme la nuit tombe, les boxeurs tirent quelques cierges de la chapelle et les allument. Anne glisse à ses compagnons : « Ce sont les cierges de notre église. Regardez comme ils sont beaux ! Mais la gloire du ciel va nous apparaître encore mille fois plus éclatante ! » Et elle entraîne tout le monde à réciter une dernière prière du soir.
Au petit matin, les boxeurs mènent les chrétiens vers le champ d’exécution au sud du village. Parmi les martyrs, plusieurs femmes avec leurs petits enfants. Anne est la dernière. À genoux, le corps tourné vers l’église de Weixian, elle prie à voix forte, les yeux levés au ciel. Le bandit nommé Song qui s’apprêtait à l’abattre s’arrête soudain, vient se planter devant elle : « Renonce donc à ta foi ! » Anne, plongée dans sa prière, ne l’entend pas. L’homme lui pousse le front du doigt. Anne se dresse en reculant : « Ne me touche pas, je suis chrétienne, absolument pas question que j’apostasie. Plutôt que d’apostasier, je préfère mourir. »
Le mécréant revient à la charge : « Vas-tu apostasier ? Si tu renonces à ta foi, nous te marierons à un riche qui t’offrira une vie confortable. » Elle répond : « Je ne veux pas apostasier. D’ailleurs, je suis déjà fiancée et, montrant l’église du village de Weicun : Je suis fiancée à Weicun. » Le bandit lui tranche l’épaule gauche et renouvelle sa requête : « Vas-tu apostasier ? » Pas question bien sûr. Deuxième coup sur l’épaule. La jeune fille s’agenouille, le visage rayonnant : « La porte du ciel est ouverte », dit-elle, puis, à voix basse elle prononce trois fois : « Jésus ».
Elle baisse alors la tête et tend le cou. Le bandit Song lève son sabre et l’abaisse violemment. La tête de la jeune vierge roule sur le sol. Le rapporteur de ces événements ajoute : « La blanche colombe prend son essor et va se blottir au sein de son céleste époux. » Anne avait 14 ans.