Pour moi, cet événement tragique me fait réfléchir sur la fragilité de la vie, la vanité des choses et la nécessité de revenir à l'essentiel. Et pour moi, l'esentiel c'est la foi en Dieu, qui relativise toutes choses ici-bas. Si on fait de la vie ou des plaisirs un absolu, on risque d'être déçu car tout passe comme la fumée, mais Dieu seul demeure.
"Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : "je ne les aime pas" ; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux, où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où l'obscurité gagne celles qui regardent par la fenêtre. Quand la porte est fermée sur la rue, quand tombe la voix du moulin, quand on se lève à la voix de l'oiseau, quand se taisent toutes les chansons. Quand on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin. Et l'amandier est en fleur, et la sauterelle est pesante, et le câpre perd son goût. Tandis que l'homme s'en va vers sa maison d'éternité et les pleureurs tournent déjà dans la rue. Avant que lâche le fil d'argent, que la coupe d'or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné. Vanité des vanités, dit Qohélet, tout est vanité." (Qohélet 12, 1-8 )