| | Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : | |
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Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Lun 28 Mai - 8:28 | |
| Bonjour,
Les trois passoires :
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dire: "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?"
- Un instant, répondit Socrate, avant que tu ne me racontes tout cela, j'aimerais te faire passer un test très rapide. Ce que tu as à me dire, l'as-tu fais passer par le test des trois passoires?
- Les trois passoires?
- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai?
- Non, pas vraiment. Je n'ai pas vu la chose moi-même, je l'ai seulement entendu dire...
- Très bien ! Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Voyons maintenant. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
- Ah non ! Au contraire ! J'ai entendu dire que ton ami avait très mal agi.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es pas sûr si elles sont vraies. Ce n'est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Utile ? Non pas réellement, je ne crois pas que ce soit utile ...
-Alors, de conclure Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d'oublier tout cela ! |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mer 6 Juin - 11:01 | |
| Bonjour,
Le Grand Passage :
C'est l'histoire de Myriam qui discute avec Thomas, son jumeau...
— On est bien installé ici, mais tu sais... ce sera encore mieux plus tard, après le passage vers l'au- delà !
— Quel au-delà ? Il n'y a rien après... Après ce passage- là, c'est la mort. Tu crois encore au Père Noël, ma pauvre Myriam !
— Bien sûr que non. Mais notre vie ici-bas n'a de sens que pour nous préparer à la vraie vie, celle qui nous attend plus tard. Et c'est d'ailleurs pour cela que nous devons grandir et prendre des forces. A quoi sert de vivre si tout s'achève ici, Thomas ? Tu ne crois pas qu'il pourrait y avoir une autre vie après cela ?
— Moi je ne crois que ce que je vois. Et d'ailleurs personne n'est revenu pour nous dire ce qu'il y a après ce passage sombre... Tu y crois à l'au-delà, toi ?
— Naturellement que j'y crois, mon pauvre Thomas ! C'est pour cela qu'on est ici : il y a une vie après cela , et même que ce sera bien mieux...
— Ah bon ? Et il sera comment ce nouveau monde ?
— Ça, on ne peut pas le savoir exactement. Mais ce qui est sûr déjà, c'est qu’il y aura plus de lumière qu’ici. Et on verra plein d'autre choses éblouissantes...
— N'importe quoi, Myriam ! Cela n'a aucun sens. L'univers se limite à ce monde que nous pouvons voir et toucher autour de nous.
— Moi, parfois j'entends comme une voix qui nous parle, très doucement, comme le battement d'un cœur ; et j'imagine que quelqu'un nous attend de l'autre côté, que nous verrons un jour son visage plein de tendresse, face à face...
— Pauvre Myriam, tu es trop naïve. Quelle forme pourrait avoir une telle vie ? On t'a bourré le crâne avec des histoires de bonnes femmes. Pourquoi pas une mère ou un Père qui nous attendrait, pendant que tu y es ?
— Écoute Thomas, moi je n'ai aucun doute là dessus : il y a une vie après l'accouchement ! Nous ne sommes que deux petits fœtus jumeaux, mais il existe un autre monde, plus vaste que la bulle amniotique où nous discutons depuis des mois.
— Cela n'a aucun sens. Comment quelqu’un peut- il croire à une vie après cela ? Il n'y a rien après les cris déchirants de l’accouchement. La naissance c'est notre mort. Tout le monde sait cela.
— Et si notre mort était la vraie naissance ? Comme disait la petite Thérèse : « je ne meurs pas, j'entre dans la vie... »
— Arrête un peu avec ces sornettes. Tu respirerais comment sans placenta ?
— Ce sera sûrement totalement différent, mais ce doit être possible, et nous nous y habituerons. Peut- être par exemple que nous pourrons manger avec notre bouche, courir avec nos jambes ?..
— Courir, comme dans les rêves ? Ce n’est pas possible, comment tiendrais-tu debout ?
Et une bouche pour manger, quelle image ridicule ! Tout le monde sait bien que c'est par le cordon ombilical que nous nous nourrissons.
Et puis c’est tellement évident que ce cordon ombilical ne peut nous conduire nulle part, tellement il est court !
— Homme de peu de foi...
— J 'en ai assez entendu, Myriam. Arrêtons là cette discussion stérile. Tu crois ce que tu veux, mais moi je te répète simplement ce que tout le monde peut remarquer : avec l’accouchement finit la vie. C’est aussi simple que cela. L'horizon n'est rien de plus qu’une grand trou noir.
— C'est vrai qu'on a bien du mal, quand on est ici, à se représenter ce que sera notre vie au delà de la naissance. Mais je suis sûr qu'on découvrira le merveilleux sourire de ceux qui nous ont transmis leur vie par pur amour.
— Ça y est, Myriam recommence à délirer sur des parents créateurs... Nous ne sommes qu'un amas de cellules avec des réactions biochimiques, purs produits de l'évolution. Rien de plus. Je sais bien que certains embryons rêvent d'avoir un Père ou une mère. Mais où la vois-tu cette maman ?
— Elle est tout autour de nous, Thomas. Nous vivons en elle et par elle. Sans son amour, nous n’existerions pas.
— Ouvre les yeux ! Moi je n’ai pas vu le moindre bout de maman ici.
— Quelquefois, quand apparaît un moment calme, nous pouvons percevoir un chant bienfaisant. Je n'ai pas peur de naître, car je suis sûr que c’est alors que la vraie vie commence. Tu verras, toi aussi Thomas... Je prie pour que tu aies la Foi.
Père Hervé Tabourin, Sainte Croix de Riaumont |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Jeu 7 Juin - 11:13 | |
| Bonjour,
Dieu et le Barbier
Un homme entra dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler sa barbe comme il le faisait régulièrement. Il entama la conversation avec le barbier. Ils discutèrent de sujets nombreux .
Soudain, ils abordèrent le sujet de Dieu. Le barbier dit :
_"Écoute, je ne crois pas que Dieu existe comme tu le dis.
_"Pourquoi dis-tu cela ?" répondit le client.
"Bien, c'est facile, tu n'as qu'à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n'existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades? Y aurait-il tant d'enfants abandonnés? Si Dieu existait, il n'y aurait pas de souffrance ni de peine. Je ne peux imaginer un Dieu qui permet toutes ces choses."
Le client s'arrêta un moment pour penser mais il ne voulut pas répondre pour éviter toute confrontation, et peut-être aussi pour que le barbier ne risque pas de le taillader par un faux mouvement dans l'ardeur de la discussion !
... Le barbier termina son travail et le client sortit du salon.
Tout de suite après sa sortie, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe (il semblait bien qu'il avait été longtemps sans s'être occupé de lui-même car il avait l'air vraiment négligé).
Le client retourna donc dans le salon et dit au barbier:
_" Tu sais quoi ? Les barbiers n'existent pas.
_" Comment ça, les barbiers n'existent pas? " demanda le barbier. " Ne suis-je pas ici et ne suis-je pas un barbier moi-même? "
_"Non!" s'écria le client. Ils n'existent pas parce que s'ils existaient, il n'y aurait pas de gens avec de longs cheveux et la barbe longue comme cet homme qui marche dans la rue."
_ "Ah, les barbiers existent. Ce qui arrive, c'est que les gens ne viennent pas à moi."
_"Exactement!" affirma le client. " Tu l'as dit : Dieu existe. Ce qui arrive c'est que les gens ne vont pas à LUI et ne LE cherchent pas, c'est pourquoi il y a tant de souffrance dans le monde."
N'accusons pas Dieu, mais accusons-nous plutôt nous-mêmes qui avons fichu la pagaille dans le plan d'amour de Dieu sur nous. Nous le retirons de partout, de notre constitution, de nos lois, de notre politique, de nos écoles, de nos facultés, de nos hôpitaux, de nos familles, de nos médias, de nos loisirs... et nous nous étonnons de ce que tout marche mal ? |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Ven 8 Juin - 8:30 | |
| Bonjour,
Le ciel ou l'enfer :
"Un jour, il y a très longtemps, un vieil homme reçut, on ne sait trop comment, la faveur étrange de visiter le ciel et l'enfer.
Arrivé à l'endroit où se trouvait l'enfer, il fut impressionné de voir des êtres, hommes et femmes d'une maigreur extrême, installés autour d'un gigantesque plat de riz parfumé et appétissant. Ils mourraient malheureusement de faim car il n'avaient pour manger que d'immenses fourchettes ou cuillères longues comme les avirons d'une barque.
Effrayé, il partit en courant vers l'endroit où se trouvait le ciel. Le même gigantesque plat de riz parfumé et appétissant faisait le bonheur d'hommes et de femmes, resplendissants de joie et de santé, car chacun, avec sa fourchette ou sa cuillère immenses, donnait à manger à celui qui se trouvait en face de lui."
[D'après un conte chinois] |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Sam 9 Juin - 10:11 | |
| Bonjour,
La parabole de la poterie.
Un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la rivière, remplit ses deux poteries, part à la ville distribuer l'eau à ses clients.
Une des poteries, fissurées, perd de l'eau ; l'autre, toute neuve, rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
Elle décide, un matin, de se confier à son patron.
_"Tu sais", dit-elle, "je suis consciente de mes limites. Tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses."
Le lendemain, en route vers la rivière, notre patron interpelle sa poterie fissurée, et lui dit : - "regarde sur le bord de la route.
- c'est joli, c'est plein de fleurs.
- c'est grâce à toi", réplique le patron. "C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route, et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour."
Nous sommes tous un peu fissurés, mais Dieu, si nous le Lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
Source : dépliant Mère de Miséricorde. |
|  | | Serviteur44

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 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Sam 9 Juin - 21:55 | |
| Bonsoir,
"Voir" Dieu :
"Un empereur s'adresse à un rabbin, Rabbi Yehoshoua ben Hanania :
_J'aimerai voir Dieu ...
Le rabbin lui répond :
_Vous ne pouvez pas le voir ...
Et il l'entraine dehors vers le soleil de l'été :
_Regardez le soleil ...
_Mais ... je ne peux pas ! répond l'empereur ...
Et Rabbi Yehoshoua de répondre :
_Le soleil n'est pourtant que l'un des serviteurs du Dieu Saint - bénit soit-Il ! Et vous ne pouvez pas le fixer ... Comment alors pourriez-vous voir Dieu Lui-même ?"
Talmud |
|  | | Serviteur44

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 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Lun 11 Juin - 8:55 | |
| Bonjour,
Poème oriental :
Kabïr dit :
"A quel rivage veux-tu atteindre, ô mon cœur ?
Il n'y a aucun voyageur.
Devant toi, il n'y a pas de route.
Où est l'action, où est le repos sur ce rivage ?
Il n'y a pas d'eau, aucun bateau, aucun marin ne sont en vue.
Il n'y a pas même de corde pour haler le bateau.
Réveille-toi, oh, réveille-toi.
Tu as dormi pendant des siècles innombrables.
Ce matin ne veux-tu pas te réveiller ?"
Kabïr 1440-1518 (musulman |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mar 12 Juin - 8:22 | |
| Bonjour,
Cherchez-moi et vous vivrez.
"Le petit-fils de Rabbi Baroukh, Yéhiel, se précipita en larmes dans sa chambre.
- Yéhiel, Yéhiel, pourquoi ces larmes ? - Mon ami triche, ce n'est pas juste grand-père, ce n'est pas juste pour un ami de tricher ! - Mais qu'a-t-il donc fait, ton ami ? - Nous jouions à cache-cache. Je me suis si bien caché qu'il n'a pas pu me trouver ; alors, il s'est arrêté de jouer, il n'a plus cherché. Tu comprends, grand-père ? Moi, je me suis caché et, lui, il ne m'a pas cherché, ce n'est pas juste !
Rabbi Baroukh, bouleversé, se mit à caresser la tête du petit garçon, et des larmes lui coulèrent des yeux :
" Dieu aussi, Yéhiel, murmura-t-il, Dieu aussi est malheureux. Il se cache et l'homme ne Le cherche pas. Tu comprends, mon petit Yéhiel ? Dieu se cache et l'homme ne se donne même pas la peine de Le chercher."
D'après Elie Wiesel Célébration hassidique, II. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mer 13 Juin - 8:47 | |
| Bonjour,
Un travail : le doigt pointé.
Nous mettons en péril l'unité, souvent, à cause de nos jugements téméraires, de nos critiques, de nos paroles à tort et à travers. Cela vient de ce que nous souffrons tous, comme dit le psaume 19 (verset 13) "d'un mal secret". Pour nous en débarrasser, il faut que Dieu nous le montre, ce mal secret... Il le fait d'une manière très simple quand nous disons :
"As-tu vu comment il est, celui-là? C'est un égoïste, il est coléreux. As-tu vu comment il se comporte avec sa femme ? As-tu vu comment il se comporte avec ses enfants ? Il est possessif, rien d'étonnant à ce que ses enfants soient comme ça... As-tu vu ?"
Et puis :
"Et cet autre, mais ce n'est pas possible, c'est un orgueilleux."
Observez : quand on montre quelqu'un du doigt, il y a un doigt qui montre la personne et trois doigts qui nous montrent nous. Quand je vois un défaut chez un autre, je dois me dire :
"C'est peut-être trois fois pire chez moi, mais je ne m'en rends pas compte. Si Dieu m'a permis de voir chez l'autre un travers, un péché caché, une petite faiblesse, peut-être est-il chez moi à la puissance trois. Il me l'a montré chez mon frère pour que je le découvre chez moi."
C'est ainsi qu'avec beaucoup de délicatesse Dieu me permet de faire la vérité en moi. Ainsi je progresse dans l'amour et donc dans l'unité."
Source : paraboles d'un curé de campagne Pierre Trevet, Editions de l'Emmanuel (numéro 137). |
|  | | Serviteur44

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 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Sam 16 Juin - 10:45 | |
| Bonjour,
Le roi et le jardin :
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.
Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit :
"J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."
Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit :
"En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."
Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit :
"Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."
Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit :
"J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible ".
Anonyme |
|  | | Serviteur44

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 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Lun 18 Juin - 10:48 | |
| Bonjour,
Deux hommes à l’hôpital
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils étaient allés en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante !
Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’œil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
"Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager...", commenta-t-elle.
Épilogue : Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves ! La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé !
Source inconnue |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mar 19 Juin - 7:31 | |
| Bonjour,
Le diamant et la goutte de rosée
Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages. - Merci, répondit le diamant avec hauteur. En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée. - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait. - Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée. Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif. - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie. - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
Conte allemand. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mer 20 Juin - 11:54 | |
| Bonjour,
Toutes les forces :
Le père observait son petit garçon qui cherchait à déplacer un vase de fleurs très lourd.
L’enfant se fatiguait, haletait, et grommelait.
Il s’était acharné un bon moment, mais il ne réussit pas à bouger le vase d’un seul millimètre.
- As-tu vraiment utilisé toutes tes forces ? demanda le père.
- Oh oui ! répondit l’enfant !
- Non ! reprit le père, car tu ne m’as pas demandé mon aide…
Prier, c’est utiliser toutes nos forces ... |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Jeu 21 Juin - 7:30 | |
| Bonjour,
Que se passe -t-il au ciel quand nous prions?
J'ai rêvé que j'étais au paradis et un ange me faisait visiter les lieux.
Nous marchions côte à côte dans une grande salle de travail où s' activaient beaucoup d'anges. L'ange qui me guidait s'arrêta au 1er département dit celui de réception. Il me dit que c'est ici que sont reçues toutes les requêtes faites à Dieu en prières. Je regardais tout autour et les anges étaient très affairés, sortant des volumineux classeurs, des requêtes écrites, venant du monde entier.
Nous longeâmes un long couloir avant d'atteindre le second département. L'ange me dit qu'il s'agissait du département d'emballage et de livraison. Ici, sont traitées les grâces et les bénédictions demandées par les Hommes, ensuite, elles leur sont livrées. Je remarquais aussi que les anges étaient très très affairés à cet endroit et cela à cause des milliers de requêtes de bénédictions à emballer et livrer sur terre.
Finalement, plus loin à la fin du couloir, nous nous arrêtâmes à la porte d'une toute petite salle, et à ma grande surprise un seul ange y était assis, n'ayant pratiquement rien à faire. Mon ange guide était gêné de me dire qu'ici, c'était... le département de "la Reconnaissance".
Je lui demandais comment se faisait-il qu'il n'y ait rien à faire? L'ange soupira et me dit qu'une fois que les Hommes reçoivent les bénédictions qu'ils demandent au Père, très peu Lui en sont reconnaissants.
Je lui demandais comment pouvons-nous être reconnaissants envers Dieu pour ses bénédictions? C'est très simple, me répondit l'ange, il suffit juste de dire " Merci Seigneur".
Je lui demandais ensuite, pour quelles bénédictions, les Hommes doivent-ils être reconnaissants envers Dieu?
- Si tu as de quoi manger dans ton réfrigérateur,des vêtements sur toi, un toit au-dessus de ta tête, une place pour te coucher, tu es donc plus riche que 75% d'Hommes sur terre.
- Si tu as de l'argent dans ton compte bancaire, dans ton porte-monnaie et un surplus pour t'abonner aux chaines de TV cablées, tu es parmi les 8% des riches de ce monde.
- Et si tu as reçu ce mail, sur ton ordinateur, tu fais parti du 1% d'hommes de ce monde qui ont eu cette opportunité.
- Si, ce matin, tu t'es levé en bonne santé, tu es plus béni que ceux qui sont malades et certains même ne survivront pas à la fin de la journée.
- Si tu n'as jamais expérimenté la peur dans la bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, la souffrance de la famine, tu es donc, aux premières lignes des 700 millions de personnes de ce monde.
- Si tu peux tranquillement te rendre à l'église sans aucune crainte, d'être embêté, arrêté, torturé ou tué, tu es donc envié par, et plus béni que 3 milliards de personnes de ce monde.
- Si tes parents sont vivants et encore mariés, tu fais parti de ceux qui sont rares dans ce monde.
- Si tu peux tenir ta tête haute et sourire au monde, tu es hors norme, tu es unique par rapport à ceux qui sont dans le doute et désespérés.
- Si tu peux lire ce message, c'est que tu es doublement béni, parce que quelqu'un a pensé que tu es très spécial, et que tu es plus béni que plus de 2 milliards de personnes sur terre qui ne savent pas lire du tout.
Ok! qu'est ce qui suit ? par quoi commencer?
Passe une très bonne journée, compte tes bénédictions, et si cela te plait, transfère ce mail aux autres, afin que tous, nous réalisions combien nous sommes bénis.
A L'ATTENTION DU DEPARTEMENT DE LA RECONNAISANCE :
Merci Seigneur pour la grâce que Vous me faites par ce message et de pouvoir le partager, merci aussi de l'apporter à toutes ces personnes merveilleuses qui en seront touchées et qui le partageront à leur tour. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Ven 22 Juin - 10:46 | |
| Bonjour,
La carotte, l’œuf, et le grain de café
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu’elle ne sait pas si elle veut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l’amène à la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus.
Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière, elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit:
- Dis moi, que vois-tu?
- Des carottes, des oeufs et du café, répond sa fille.
La femme l’amène plus près et lui demande de toucher les carottes. La fille les touche et note qu’elles sont molles et souples. La mère lui demande alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enlève la coquille d’un oeuf et observe qu’il est cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûte son arôme riche.
La fille demande alors:
- Qu’est-ce que ça veut dire, maman ?
Sa mère explique que chaque objet a fait face à la même eau bouillante, mais que chacun réagit différemment. La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramollie et est devenue faible. L’oeuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur. Les grains de café moulus ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau.
Lequel es-tu? demande la mère à sa fille.
Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte mais qui, dans la douleur et l’adversité, devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable mais change avec les problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur ? Est-ce que ma coquille ne change pas mais mon intérieur devient un coeur dur ?
Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l’eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l’eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur.
Si tu es comme le grain de café, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi lorsque les choses sont à leur pire.
Comment réagissez-vous face à l’adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café ? En tout cas, chose certaine, vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon... |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Sam 23 Juin - 9:58 | |
| Bonjour,
La fourchette :
Il était une fois une jeune femme qui était atteinte d'une maladie mortelle et on lui donnait 3 mois à vivre. Comme elle mettait ses affaires en ordre, elle a contacté son prêtre pour lui demander de venir la voir pour régler certains détails de ses dernières volontés.
Elle lui a dit quelle chanson elle voulait à son service, quel texte qui devrait être lu et quels vêtements elle voulait pour être enterrée. Tout était en ordre et lorsque le prêtre s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement quelque chose de très important pour elle.
«Il y a une autre chose» dit-elle tout excitée.
«Quoi?» dit le prêtre.
«Ceci est très important,» poursuit la jeune femme. «Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite.»
Le pasteur se tenait devant la jeune femme, ne sachant trop quoi dire.
«Cela vous surprend, n'est-ce-pas?» demanda la jeune femme.
»Enfin, pour être honnête, je suis perplexe devant votre requête», dit le prêtre.
La jeune femme expliqua :
«Dans toutes mes années de participation aux événements sociaux et dîners, je me souviens toujours qu' inévitablement quelqu'un se penchait pour me dire «Gardez votre fourchette». C'était ma partie préférée car je savais que quelque chose de mieux s'en venait.... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux et avec de la substance! Je veux juste que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, qu'ils se demandent: «Pourquoi cette fourchette?» et ainsi vous pourrez leur dire «Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir!»
Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; alors il prit la jeune femme dans ses bras pour lui dire au revoir. Il savait aussi que ce serait une des dernières fois qu'il la verrait avant sa mort. Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens de près du double de son âge, avec le double d'expérience et de connaissances. Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s'en venait.
Aux funérailles les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et ils voyaient sa jolie robe ainsi que la fourchette dans sa main droite. Tour à tour, le pasteur entendait la question
«Pourquoi la fourchette?» Et tour à tour, le prêtre souriait.
Pendant son sermon, le prêtre raconta aux gens sa conversation avec la jeune femme peu de temps avant son décès. Il leur raconta également l'histoire de la fourchette ainsi ce que cela représentait pour elle. Le prêtre dit aux gens combien il ne pouvait s'arrêter de penser à la fourchette et qu'eux aussi ne le pourraient pas non plus. Et il avait raison.
Alors la prochaine fois que vous prendrez une fourchette dans votre main, aussi doucement que possible, laissez-lui vous rappeler que le meilleur est à venir.
Les amis sont des pierres précieuses. Ils vous font sourire et vous encouragent à atteindre vos buts. Ils vous prêtent une oreille attentive et vous disent de bonnes paroles et ouvrent toujours leurs coeurs pour vous. Montrez à vos amis combien vous tenez à eux. Soyez toujours là pour eux-mêmes lorsque c'est vous qui avez plus besoin d'eux. Car vous ne savez jamais quand ce sera leur tour de "garder leur fourchette". Chérissez le temps et les souvenirs que vous partagez... être ami avec quelqu'un n'est pas une opportunité mais une douce responsabilité. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Dim 24 Juin - 13:50 | |
| Bonjour,
"En rêve, DIEU me parla et répondit à mes questions.
Il me demanda, Quelles questions veux-tu me poser?
As-tu le temps,demandai-je?
DIEU dit: JE SUIS l'alpha et l'oméga, le début et la fin, Mon temps, c'est l'éternité.
DIEU sourit et me demanda à nouveau: Quelles questions veux-tu me poser?
Qu'est-ce qui te surprend le plus chez les humains , demandai-je?
Qu'ils se lassent de l'enfance Ils se hâtent de grandir, Et puis ils désirent redevenir des enfants.
Qu'ils perdent leur santé afin de gagner de l'argent, Et puis ils perdent leur argent pour regagner leur santé.
Qu'en s'angoissant pour l'avenir, ils oublient le présent. Alors, ils ne vivent ni dans le présent ni dans l'avenir.
Qu'ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, Et ils meurent comme s'ils n avaient jamais vécu.
Et TOI, en temps que parent, dis-moi, quelles leçons Voudrais-tu apprendre à tes enfants, demandai-je?
DIEU répondit: Apprendre qu'ils n'ont pas le pouvoir de se faire aimer. Ce qu'ils peuvent faire, c'est accepter d'être aimés.
Apprendre qu'il n'est pas bon de se comparer aux autres.
Apprendre qu'une personne riche n'est pas celle qui possède le plus, Mais plutôt celle qui a besoin de moins.
Apprendre qu'il suffit de quelques secondes pour créer Des plaies profondes chez ceux que nous aimons, Et qu'il faut maintes années afin de les guérir.
Apprendre qu'il y a des gens qui les aiment profondément, Mais qui ne savent ni exprimer, ni montrer leurs sentiments.
Apprendre à pardonner en pratiquant le pardon.
Apprendre qu'il n'est pas assez d'être pardonné par les autres, Il faut aussi qu'ils puissent se pardonner eux-mêmes.
Apprendre que deux personnes peuvent regarder la même chose Et voir cette chose de façons différentes.
Et apprendre que JE SUIS toujours là, pour toi, partout et en tout lieu."
(auteur inconnu) |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Lun 25 Juin - 8:10 | |
| Bonjour,
Comme un pécheur de perles :
"La perle de grand prix gît profondément cachée.
Comme un pécheur de perles, ô mon âme, plonge ; plonge profond !
Plonge encore plus profond et cherche !
Peut-être ne trouveras-tu rien de la première fois ?
Comme un pécheur de perles, ô mon âme, sans te lasser, persiste et persiste encore, plonge profond, toujours plus profond et cherche !
Ceux qui ne savent pas le secret se moqueront de toi, et tu en seras tout attristé ; mais ne perds pas courage, pêcheur de perles, ô mon âme !
La perle de grand prix est bien là cachée, cachée tout au fond.
C'est la foi qui t'aideras à trouver le trésor et c'est elle qui permettra que ce qui était caché soit enfin révélé.
Plonge profond, plonge encore plus profond, comme un pécheur de perles, ô mon âme, et cherche, cherche sans te lasser !"
Swami Paramananda (sage de l'Inde, trouvée dans le livre : "Paraboles pour le chemin") |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mar 26 Juin - 8:40 | |
| Bonsoir, Écoutez les besoins de l'arbre :Sur l'onde se mirait un saule. Le saule avait grandi au bord d'un étang et ses branches pendaient au dessus de l'eau. Le printemps était venu et ses feuilles grandissaient, s'allongeaient, devenaient de plus en plus vertes. L'une d'elle était satisfaite de sa couleur et remplie de joie lorsqu'elle s'aperçut dans les reflets de l'eau. La première fois, elle avait trouvé cette feuille jolie, puis, lorsque la brise s'agita, elle comprit que cette jolie feuille qui s'animait avec la brise, n'était autre qu'elle-même. Elle devint très fière d'elle-même et indiqua à ses voisines : "Regardez dans l'eau et observez qu'il vous faudrait faire des efforts pour devenir aussi belles et colorées qu'elle."Les autres feuilles se regardèrent et se trouvèrent moins belles que leur collègue. Certaines en furent très déprimées et devinrent assez rapidement jaunes, puis se desséchèrent. D'autres mirent tous leurs efforts pour atteindre la belle couleur et la belle forme de leur camarade. Elles ne pensaient qu'à cela, essayaient d'utiliser la moindre brise pour se déformer, ne pas s'orienter vers le soleil pour ne pas jaunir et garder leur beau vert franc. Mais plus elles se concentraient pour améliorer leur aspect physique, moins elles y arrivaient et elles devenaient à leur tour jaunes et peu lisses. Le saule voyait son feuillage se flétrir , jaunir et disparaître. Il était attristé car ses branches au dessus de l'eau auraient du lui fournir son énergie vitale. Alors, ne sachant que faire il se tourna vers l'étang et lui demanda conseil: "- Que se passe-t-il?, Pourquoi mes feuilles au dessus de l'eau se transforment elles puis disparaissent?"L'étang ayant observé les préoccupations des feuilles comprit. Il dit alors : "- Je vais tenter une manœuvre." Il profita d'un coup de vent pour déplacer une branche d'arbre juste au dessous du saule, ce qui créa un léger barrage, puis il utilisa encore la brise pour faire naviguer un groupe de lentilles d'eau. L'eau était assez calme et les lentilles prospérèrent tant et si bien que les feuilles ne purent plus se regarder et se comparer. Toutes abandonnèrent petit à petit leurs efforts pour devenir comme leur sœur qui avait tant vanté sa forme. Elles se laissèrent aller au vent léger et surtout elles s'orientèrent pour capter le maximum de rayons du soleil. Quelques temps après, elles se rendirent compte qu'elles devenaient de plus en plus longues, colorées, solides et souples, plus que leur ancien modèle. L'arbre retrouva sa santé et remercia l'étang ainsi que ses feuilles qui l'entendirent et transmirent aux jeunes feuilles naissantes : "- Ecoutez les besoins de l'arbre, laissez vous emplir par les rayons du soleil, votre épanouissement suivra!"Source : Somebody : https://agape.forumactif.com/t775-priere-parabole |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Mer 27 Juin - 8:45 | |
| Bonjour,   " /> "Carottes" :Nasredine fut envoyé par le roi pour enquêter sur la sciences des différents maîtres de mystique de l'Orient. Tous lui firent des contes sur les miracles et sur les dires de fondateurs et sur les grands maîtres de leurs écoles, tous morts depuis longtemps. A son retour, il soumit son rapport, qui ne contenait que ce seul mot : "carottes."Sommé de s'expliquer, Nasredine dit au roi :
"La meilleur part est enterrée.
Peu savent, hormis le fermier, qu'où il y a du vert on trouve de l'orangé en dessous.
Si vous ne vous donnez pas de mal, il dépérira.
Beaucoup d'ânes s'y laissent prendre ..."Conte d'Orient. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Jeu 28 Juin - 11:41 | |
| Bonjour,   " /> La laitue :"Quand vous plantez une laitue, si elle ne pousse pas, vous ne la blâmez pas, vous regardez pour quelle raison elle ne va pas bien. Elle a peut-être besoin d'un fertilisant, plus d'eau et moins de soleil ... Vous ne blâmez jamais la laitue. Pourtant, si nous avons des problèmes en famille ou avec nos amis, nous blâmons les autres personnes. Mais si nous savons comment prendre soin d'eux, ils croîtront bien, comme la laitue. Blâmer n'a aucun effet positif, pas plus que d'essayer de persuader en raisonnant ou en argumentant. C'est mon expérience. Si vous comprenez et que vous montrez que vous comprenez, vous pouvez aimer, et la situation changera." Thich Nhat Hanh |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Ven 29 Juin - 8:45 | |
| Bonjour,
Ceux qui atteignent au réel :
Imam El-Ghazali rapporte une tradition concernant Isa ibn Maryam.
Isa vit un jour des gens assis sur un mur, au bord de la route. Ils avaient l’air misérable. Isa leur demanda :
« Quelle est votre affliction ? » Ils dirent :
« C’est notre peur de l’enfer qui nous a rendus ainsi. »
Isa se remit en chemin, et vit des gens qui se tenaient tristement sur le talus, dans différentes attitudes. Il leur dit :
« Quelle est votre affliction ? »
Ils dirent :
« Le désir du paradis nous a rendus ainsi. »
Isa se remit en chemin, et rencontra peu après un troisième groupe. Ces gens avaient l’air d’avoir beaucoup enduré, mais leurs visages rayonnaient de joie. Isa se tourna vers eux :
« Dites-moi ce qui vous a rendus ainsi. »
Ils répondirent :
« L’Esprit de Vérité. Nous avons vu la Réalité, cela nous a rendus oublieux des objectifs inférieurs. »
Isa dit alors :
« Ceux-ci sont les gens qui atteignent au réel. Le Jour des Comptes, c’est eux qui seront dans la Présence de Dieu. »
Conte soufi.
Source : http://unpeudetao.unblog.fr/?s=conte |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Sam 30 Juin - 10:30 | |
| Bonjour, Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde :"Si tu ne trouves pas le bonheur, c'est peut-être que tu le cherche ailleurs ... Ailleurs que dans tes souliers. Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux, mais toi, tu ne vis pas chez eux. Tu oublie que chacun a ses tracas. Tu n'aimerais sûrement pas mieux leurs cas.
Comment peux-tu aimer la vie si ton cœur est plein d'envie, si tu ne t'aimes pas, si tu ne t'accepte pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur sans doute est de rêver d'un bonheur trop grand. Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes ce sont de toutes petites qui font des océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs. Ne le cherche pas non plus dans l'avenir. Cherche le bonheur dans le présent. C'est là et là seulement qu'il t'attend.
Le bonheur ce n'est pas un objet que tu peux trouver en dehors de toi. Le bonheur ce n'est qu'un projet qui part de toi et se réalise en toi.
Il n'existe pas de marchands de bonheur. Il n'existe pas de machine à bonheur. Il existe des gens qui croient au bonheur. Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si dans ton miroir, ta figure te déplaît à quoi te sert de briser ton reflet ? Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser, c'est toi qu'il faut changer !" Charles-Eugène Plourdes. Une lumière pour mes pas. |
|  | | Serviteur44

Nombre de messages : 4620 Age : 45 Localisation : France Date d'inscription : 16/06/2012
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Jeu 5 Juil - 16:37 | |
| Bonjour,
Les branches aussi cherchent un chemin vers le ciel :
"Ce grand-père raconte à son petit-fils que rien n'est plus beau qu'un arbre.
_Regarde, regarde les arbres comme ils travaillent.
_Qu'est-ce qu'ils font, grand-père ?
_Ils rattachent la terre au ciel, et cela, c'est très difficile. Vois-tu, le ciel est si léger qu'il est toujours sur le point de prendre la fuite. S'il n'y avait pas d'arbres, il nous dirait adieu le ciel. Alors il ne nous resterait plus qu'à mourir. Mais heureusement, il y a les arbres ...
Regarde ce tronc rugueux, tu vois, c'est comme une grosse corde. Il y a même des nœuds dedans. Mais à chaque bout, les fils de la corde se desserrent et s'élargissent pour s'accrocher au ciel et à la terre. On les appelle des branches en haut et des racines en bas. Mais c'est la même chose. Les racines cherchent leur Chemin dans le ciel.
_Mais, grand-père, c'est plus difficile d'entrer dans le sol que dans le ciel !
_Hé non, mon fils. Si c'était vrai, les branches seraient droites, et vois comme elles sont tordues sur le vieux pommier ! Elles doivent aussi chercher leur Chemin. Elles poussent. Elles changent de direction. Elles ont parfois plus de mal que les racines.
_Et qu'est-ce qui leur donne tout ce mal, grand-père ?
_C'est le vent. Le vent voudrait séparer le ciel et la terre. Les arbres tiennent bon. Mais c'est une sacré bataille ..."
Pierre Jakez Hélias Le cheval d'orgeuil |
|  | | Espérance

Nombre de messages : 3941 Age : 76 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 09/05/2011
 | Sujet: Re: Parabole et conte religieux (ou non) de toutes origines : Jeu 5 Juil - 19:40 | |
| Les deux frères Deux frères cultivaient ensemble un lopin de terre et s'en partageaient la récolte.
Un soir qu'ils venaient chacun d'engranger leur part, l'un des frères se réveilla et se dit :
- Mon frère est marié et il a deux enfants. Cela lui cause des soucis et des dépenses qui me sont épargnés. Il a donc plus besoin de ce grain que moi. Je m'en vais lui porter quelques sacs en cachette.Car je sais bien que si je le lui proposais, il refuserait.
Il se leva,porta quelques sacs dans la grange de son frère et retourna se coucher.
Mais l'autre frère se réveilla peu après et se dit :
- Il n'est pas juste que j'aie la moitié du blé de notre champ. Mon frère ne connaît pas les joies de la vie de famille.Il a besoin de sortir et de se divertir, autant de choses qui coûtent cher. Je vais donc lui porter une partie de mon blé.
Et il se leva pour transporter quelques sacs de blé dans la grange voisine.
Le lendemain matin,chacun des frères fut stupéfait, car, dans sa réserve, il y avait la même quantité de sacs de grains que la veille.
Tous les ans, au moment de la récolte,ils recommençaient.
Et jamais ils ne purent comprendre par quel sortilège leur nombre de sacs était toujours identique.
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