J'ai le droit et le devoir de mettre de la couleur et des fleurs dans ma maison, et d'avoir le coeur en fête même s'il y a des malheurs autour de moi, qu'ils soient proches ou lointains. Cultiver en moi la tristesse par respect pour la souffrance des autres ne rend pas les autres plus heureux. Au contraire !
Depuis que je cultive la joie de Dieu, celle qui est née de toutes mes blessures acceptées, cela a développé en moi la compassion. J'alimente ma joie intérieure par des petits bonheurs qui me rafraîchissent et qui me font dire que la vie est belle, même si par moments je connais la souffrance.
Je sais que si je n'avais pas ces instants de bonheur, je pourrais laisser la désespérance me gagner parce que je serais coupée de Dieu.
Portez-vous bien !
Christiane