Chers amis, chers frères et soeurs en Christ,
Chaque année à Pâques, nous célébrons le mystère central de notre foi : la Résurrection du Christ.
Mais la Résurrection, c'est d'abord la découverte du tombeau vide. Dès le jour qui suit la sabbat, les disciples du Christ se familiarisent avec cette nouvelle réalité : le tombeau vide.
Peu à peu, ils comprennent aussi que dans la " Résurrection " du Seigneur, tout ce qu'il a fait et enseigné trouve son accomplissement.
Vers l'an 57, c'est-à-dire vingt cinq ans environ après les énénements de Pâques, Saint Paul écrit dans sa lettre aux romains :"Nous qui avons
été " baptisés" en Jésus-Christ, nous avons été " baptisés dans sa mort " afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la toute-
puissance du Père, nous menions nous aussi une vie nouvelle . " (Rm 6, 3-4 ).
Pour les disciples donc, autrement dit pour la première génération apostolique des confesseurs du Christ et également pour nous, au centre de la
Veillée Pascale, il y a d'abord " le vieil homme " l'homme du péché qui doit mourir avec le Christ, qui doit être mis au tombeau avec Lui, pour que, dans la mort rédemptrice du Christ, meure le péché et pour que, à l'aube du dimanche de Pâques, naisse " l'homme nouveau ". L'homme qui
revient d'une façon nouvelle à la vie grâce au Christ glorieux, ressuscité, jaillissant du tombeau du tombeau : le tombeau est vide!
Voilà l'analogie du tombeau vide telle qu'elle est exprimée par l'Apôtre Paul .
Le tombeau vide ne signifie pas seulement la Résurrection du Christ.
Il signifie une vie nouvelle, la vie dans la grâce.
Il signififie " l'homme nouveau ".
Au centre de la Veillée Pascale, il y a d'abord " le vieil homme", l'homme du péché qui doit mourir avec le Christ.
"Abbé Thierry Tabone,
Curé de belleville "