Chère renaître, tu fais bien : ce texte parle sûrement au coeur de certains...
Mais moi, il me semble "froid", sans âme...
Comme il n'est pas de toi - d'ailleurs, je préfère cent fois mieux ce que tu écris, bien sincèrement
-, je peux donner ici mon sentiment.
Un passage m'ennuie, dans son interprétation :
"Jésus nous dit que nos fautes seront pardonnées seulement si nous pardonnons aux autres. Combien de fois prions-nous le Notre Père - " Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. " - sans vraiment prendre ces paroles au sérieux ?"
Ce passage du "Notre Père" est bien hardi : nous avons l'audace d'y affirmer que Dieu le Père nous pardonnera..., pour autant que nous pardonnerons à ceux qui nous offensent...!
Le Pardon de Dieu n'a aucune mesure avec le nôtre, c'est pourquoi ce parallèle est si téméraire...
Sur la Croix, le Pardon de Dieu est infini, incommensurable.
Il faut donc, me semble-t-il, comprendre ce passage autrement :
Jésus nous dit que nos fautes sont immensément pardonnées,
sans condition, et c'est bien la raison pour laquelle il nous est demandé de
contribuer personnellement, par nos efforts à aimer, au Pardon de Dieu..., en aimant notre prochain comme le Christ nous aimés!
L'homme n'est pas le centre du monde : c'est le Christ seul qui renouvelle toute la Création.
Et l’amour est sans calcul : pas de « donnant donnant » ; il est gratuit ; celui qui choisit d’aimer Dieu le fait en toute liberté, dans un choix délibéré et parfaitement clair, non ?