Bonjour, cher Michaeli Panem, bonjour, cher Pierre, et bonjour à tous.
Que le Seigneur vous garde en Son incomparable Amour!
Amen.
Oui, merci du fond du coeur à Pierre et à vous-même, cher Michaeli, pour ce magnifique témoignage d'un frère dans la foi... Il "sonne juste", il est plein de vérité : l'Esprit Saint le discerne bien, en nous-mêmes.
Je relèverai plusieurs paroles de Pierre, si belles :
"heureux de marcher à nouveau sur la route du Seigneur"...
C'est vraiment là l'essentiel.
"Car cette maladie est, pour moi, une sanctification forcée... à la limite de l'injustice...
Gloire à Dieu !"
Je crois que Pierre ne manque pas d'un humour empreint de sagesse... Merci pour ces paroles si profondes!
En effet, dans les services de personnes gravement malades ou de personnes en fin de vie, j'ai souvent entendu dire que les personnes malades n'étaient pas forcément celles que l'on croyait ; quand je songe qu'ainsi, une personne au seuil de la mort a réussi à redonner le moral à l'une de ses soignantes! Elle l'a réconfortée sur son propre sort en lui disant que la mort n'était pas un drame, et qu'elle l'affrontait sereinement ; qu'elle croyait en la Vie...
"Comment penser à l'euthanasie quand on a Dieu dans le coeur et quand aucune souffrance ne peut altérer notre confiance en Lui...
Les « sans Dieu » sont à plaindre car ils ne connaissent pas l'incommensurable bonheur de se sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu dans l'épreuve."
Quelles paroles de foi, de Vie et d'espérance!
"Il faut savoir que nous avons été créés par un débordement de l’Amour Infini de Dieu..."
J'aime beaucoup : c'est tout à fait cela, l'Amour du Père, un Amour inlassable, patient, généreux, surabondant, qui ne tarira jamais...
"Oui, quand l'enfer se déchaîne contre nous,
nous accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et nous gardons confiance..."
Il y faut du courage, un regain, une réaffirmation de sa foi, de son amour envers Dieu ; le Christ nous y aide toujours : Il est notre Force - bien réelle - dans l'épreuve majeure.
Nous n'avons pas le "droit" de mourir : c'est un nonsens ; nous avons celui de vivre : et Pierre l'a parfaitement compris. Quand Job souffre tous les malheurs du monde, il ne se détourne pas de son Dieu ; contre vents et marées, il fait front à la tempête, et il garde sa confiance en son Créateur. Il ne cherche pas à tout expliquer, tout justifier ; non, il fait confiance...,
il accepte de ne pas tout comprendre, ni de tout maîtriser. Il demeure humble, à sa place.
Il est
indigne de nier ce pour quoi le Seigneur de la Vie nous a créés : pour aimer ; L'aimer, Lui, et L'aimer en notre prochain.
Un tel Amour est porteur de Vie, d'une vie intense, pleinement humaine et pleinement Divine!!... Comme l'Amour du Christ en Croix, qui a réconcilié les deux natures...
"L'euthanasie est donc criminelle à double titre : pour le temps et pour l'Eternité. Par son refus radical de la Volonté Divine elle est un billet pour l'enfer."
Ah, cher Michaeli, tout est dit avec tellement de justesse! Pierre a fait beaucoup de chemin vers la Terre Promise...
Père, "que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel..."
L'abandon dans l'humilité de nous reconnaître faibles et dépendants, est la "voie étroite" vers le Royaume de la Paix et de la Joie parfaites.
"...la Vision Béatifique chavirera perpétuellement notre coeur dans le ravissement et dans l'extase."
Je le crois aussi : nous sommes incapables de seulement l'imaginer. Votre récompense sera grande dans les cieux, dit le Christ...
Pierre a raison de souligner l'importance de la Miséricorde Divine, elle est aussi "inconcevable" (qualificatif employé par Jésus pour sainte Faustine) que la Béatitude éternelle. J'ose croire, espérer que les grands pécheurs seront sauvés...
Je conclurai en rapportant l'impression que m'a laissé l'entretien entre une animatrice de radio chrétienne et une infirmière en chef dans un Centre de soins palliatifs : cette dernière disait que
rien n'est plus précieux que la vie, qu'il faut la respecter à tout prix, que des malades, même en fin de vie (ou estimés tels!), aspiraient à vivre
une qualité d'existence, et qu'ils avaient le droit d'y prétendre.
Mettre volontairement fin à la vie revient à évacuer ces possibilités d'entourer ceux qui sont nos frères en humanité, c'est leur refuser ce temps si précieux où l'on aime et où l'on est aimé!
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort."
(Jean 8, 51)
En communion de prière.
Gloire à Dieu au plus haut des Cieux!
Le Seigneur vous bénisse tous infiniment, en Marie!
Amen.
Fanny
J'envoie le témoignage de Pierre à mes grands enfants et à des amis, ainsi qu'à un forum catholique...! Merci de tout coeur.