Merci beaucoup, mon Père, pour cette belle homélie, qui « sonne » juste. Les Béatitudes sont au cœur de l’enseignement de Jésus, Paroles vivantes, admirables.
En effet, le pauvre est celui qui reconnaît qu’il n’a rien et n’
est rien sans Dieu : humilité et Joie profonde… Heureux les pauvres… !
C’est bien cette
qualité d’être qui fait notre richesse ; l’Écriture le rappelle sagement : les biens de ce monde tomberont en poussière, même l’or idolâtré… Ne demeurera que la Parole éternelle du Dieu Amour.
Nous savons que toutes nos mesures d’appréciation s’inversent, s’opposent, quand nous comparons les valeurs chrétiennes avec celles de ce monde ; de même que quand nous contemplons la Croix du Christ par rapport à nos prétentions au bonheur…
Heureux ceux dont le cœur a soif et faim de Dieu car ils seront comblés, d’une mesure débordante !
L’Évangile commence par le bonheur…, et finit avec ! Pour preuve ce qualificatif de « heureux », placé en début de phrase, et répété à l’envi.
Et la Nativité de Notre-Seigneur, Joie inexprimable de l’Incarnation Divine, Renouveau de l’Alliance, Soleil dans notre nuit, aboutissant à la Passion et à la Croix, Joie éclatante de la Résurrection, Vie éternelle en Dieu !
En Dieu, tout est Joie. Au cœur de la plus noire souffrance rayonne la promesse de la Joie… (à l'heure de ma mort, si je suis consciente, je saurai m'en souvenir) De nombreuses paraboles le disent : celle de l’Enfant prodigue, celle de la femme adultère, celle du Bon Samaritain, celle du grain en terre, qui meurt pour mieux fructifier, etc.
Dieu notre Père ne veut que notre bonheur, avant toute chose ; ceux qui mettent l’accent sur la souffrance première, se trompent.
Dieu est Amour, Dieu est joie, Dieu est Vie en abondance. En effet, Jésus n’a jamais cessé de susciter l’Espérance, durant toute Sa vie terrestre, et bien davantage encore depuis Sa Résurrection ! Il a toujours écouté avec Amour et Compassion, accueilli, consolé, donné Sa Tendresse sans condition, Il n’a jamais jugé ni condamné, ne fermant ainsi jamais Sa porte à ceux qui se perdaient… Il est venu pour les sauver, pour leur donner Sa propre Vie, pour
Se donner…
jusqu’à la fin des temps : mystère d’Amour admirable, inconcevable, au-delà de nos plus folles espérances...
Quel Bonheur !
Oui, le Royaume est constitué de cœurs pauvres, « humiliés », heureux de leurs insuffisances et de leur néant, parce que l’Amour
viendra combler leur vacuité, leur espérance, au-delà de toute imagination. Béatitude éternelle… Béni soit Dieu notre Père!
Amen.