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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mer 8 Juil - 18:30
NEUVAINE à NOTRE-DAME du MONT-CARMEL (du 8 au 16 juillet)
Ô Bienheureuse Vierge Immaculée, beauté et gloire du Carmel, vous qui regardez avec une bonté toute spéciale ceux qui revêtent votre habit bien-aimé, jetez aussi sur moi un regard propice et couvrez-moi du manteau de votre maternelle protection. Fortifiez ma faiblesse par votre puissance, éclairez les ténèbres de mon esprit par votre sagesse, augmentez en moi la foi, l’espérance et la charité. Ornez mon âme de grâces et de vertus qui la rendent chère à votre divin Fils et à vous. Assistez-moi durant ma vie, consolez-moi à la mort par votre présence, et présentez-moi à l’auguste Trinité comme votre enfant et votre dévot serviteur, pour vous louer et vous bénir éternellement en Paradis. Ainsi soit-il.
Trois Ave Maria et trois Gloria Patri.
(Consécration approuvée par Léon XIII)
PREMIER JOUR
Notre-Dame du Mont-Carmel Conduisez-nous au Ciel, Et que votre Scapulaire Nous évite l'enfer.
DEUXIÈME JOUR
Que jamais nous ne nous séparions Du Scapulaire du Carmel, Mais que toujours nous le portions, Et nous irons au Ciel.
TROISIÈME JOUR
Marie a promis à ceux Qui porteraient son Scapulaire Qu'ils n'iront point dans le feu Brûler avec Lucifer.
QUATRIÈME JOUR
La promesse de notre bonne Mère N'est pas une promesse vaine. Portons donc toujours son Scapulaire Et nous n'irons point dans la géhenne.
CINQUIÈME JOUR
Incroyants, je vous le dis, portez De Marie les saintes Livrées, Et un jour vous vous convertirez : Essayez pour voir et vous verrez.
SIXIÈME JOUR
À vous aussi, apostats, je dis : Portez la Livrée de Marie, Et certainement vous reviendrez Dans l’Église que vous avez quittée.
SEPTIÈME JOUR
Et vous, hérétiques endurcis, Si vous revêtez le saint Habit, Un jour viendra où vous abjurerez Les erreurs que vous avez embrassées.
HUITIÈME JOUR
Si les schismatiques se revêtent De ce Scapulaire qui reflète La grande miséricorde de Notre-Dame, Ils reviendront de leur schisme infâme.
NEUVIÈME JOUR
Si les excommuniés veulent revenir En la communion de la sainte Église, Qu'ils daignent donc revêtir Sans attendre, cette sainte Chemise.
CONCLUSION
Revêts-toi du saint Scapulaire : Garde-le jusqu'à la mort Et tu n'iras pas en enfer Mais tu arriveras au Port.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
LE SERVITEUR FIDÈLE (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
Vous pouvez vous procurer des Scapulaires ici : http://www.traditions-monastiques.com/fr/piete-objets-scapulaire-chapelet/11-scapulaire-mont-carmel-etoffe-scp2301.html
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Jeu 9 Juil - 10:24
LE PURGATOIRE DE LA TERRE
Il arrive souvent que l'enfer Ne se trouve pas toujours en enfer. Que ceux qui veulent bien comprendre Comprennent ce que je veux rendre. Je veux le dire en cet endroit Qu'au ciel encore nous ne sommes pas Mais dans le purgatoire De cette vie dérisoire. Oh ! oui, je le clame bien haut, Pour dire les choses comme il faut, La terre est vraiment un purgatoire, Ou bien un ciel ou un enfer, Mais toujours un lieu transitoire : Pour qui vit mal, c'est un enfer Avant l'enfer proprement dit. Pour qui vit bien, sans contredit, C'est un ciel avant le Ciel. Mais pour la plupart des mortels C'est un purgatoire anticipé Et qui peut nous faire éviter Le véritable, celui-là, Si nous n'y mettons obstacle. Mais notre véritable habitacle, Je le souhaite et pour vous et pour moi, C'est le Ciel, assurément. Je vous salue bien cordialement !
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Jeu 9 Juil - 17:27
MORTALIUM ANIMOS
LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE.
Aux Patriarches, Primats, Archevêques, et autres ordinaires des lieux en paix et communion avec le Siège Apostolique Vénérables Frères, Salut et Bénédiction Apostolique
Jamais peut-être dans le passé, les esprits des hommes n'ont été saisis aussi fort que nous le voyons de nos jours, du désir de renforcer et d'étendre pour le bien commun de la société humaine, les relations fraternelles qui nous lient à cause de notre communauté d'origine et de nature.
Les peuples, en effet, ne jouissent pas encore pleinement des bienfaits de la paix; et même, çà et là, de vieilles et de nouvelles discordes provoquent l'éruption de séditions et de guerres civiles. Par ailleurs, la plupart, assurément, des controverses qui touchent à la tranquillité et à la prospérité des peuples ne peuvent d'aucune manière recevoir de solution sans l'action concertée et les efforts des chefs des États et de ceux qui en gèrent et poursuivent les intérêts. On comprend donc aisément, et cela d'autant mieux que plus personne ne refuse d'admettre l'unité du genre humain, pourquoi la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s'unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits.
C'est un résultat semblable que d'aucuns s'efforcent d'obtenir dans les choses qui regardent l'ordre de la Loi nouvelle, apportée par le Christ Notre Seigneur. Convaincus qu'il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l'espoir qu'il serait possible d'amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C'est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d'auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.
De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu'elles s'appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s'égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l'athéisme. La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c'est s'éloigner complètement de la religion divinement révélée.
Il est vrai, quand il s'agit de favoriser l'unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien. N'est-il pas juste, répète-t-on, n'est-ce pas même un devoir pour tous ceux qui invoquent le nom du Christ, de s'abstenir d'accusations réciproques et de s'unir enfin un jour par les liens de la charité des uns envers les autres ? Qui donc oserait affirmer qu'il aime le Christ s'il ne cherche de toutes ses forces à réaliser le vœu du Christ lui-même demandant à son Père que ses disciples soient "un" (Joan. XVII, 21) ? Et de plus le Christ n'a-t-il pas voulu que ses disciples fussent marqués et distingués des autres hommes par ce signe qu'ils s'aimeraient entre eux: " C'est à ce signe que tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres " (Joan. XIII, 35) ?
Plaise à Dieu, ajoute-t-on, que tous les chrétiens soient "un" ! Car par l'unité, ils seraient beaucoup plus forts pour repousser la peste de l'impiété qui, s'infiltrant et se répandant chaque jour davantage, s'apprête à ruiner l’Évangile.
Tels sont, parmi d'autres du même genre, les arguments que répandent et développent ceux qu'on appelle panchrétiens. Et il s'en faut que ces panchrétiens soient peu nombreux et disséminés; ils se sont, au contraire, multipliés en organisations complètes et ils ont fondé des associations largement répandues, que dirigent, le plus souvent, des non catholiques, quelles que soient leurs divergences en matières de foi. Leur entreprise est, d'ailleurs, poursuivie si activement qu'elle obtient en beaucoup d'endroits l'accueil de personnes de tout ordre et qu'elle séduit même de nombreux catholiques par l'espoir de former une union conforme, apparemment, aux vœux de notre Mère la Sainte Église, laquelle, certes, n'a rien plus à cœur que de rappeler et de ramener à son giron ses enfants égarés.
Mais en fait, sous les séductions et le charme de ces discours, se cache une erreur assurément fort grave, qui disloque de fond en comble les fondements de la foi catholique.
Avertis par la conscience de notre charge apostolique de ne pas laisser circonvenir par des erreurs pernicieuses le troupeau du Seigneur, nous faisons appel, vénérables frères, à votre zèle pour prendre garde à un tel malheur. Nous avons, en effet, la confiance que, par l'écrit et par la parole, chacun de vous pourra plus facilement atteindre son peuple et lui faire comprendre les principes et les raisons que nous allons exposer et que les catholiques pourront y trouver une règle de pensée et de conduite pour les entreprises visant à réunir, de quelque manière que ce soit, en un seul corps, tous ceux qui se réclament du nom chrétien.
Dieu, Auteur de toutes choses, nous a créés pour le connaître et le servir; étant notre Créateur, il a donc un droit absolu à notre sujétion. Certes, Dieu aurait pu n'imposer à l'homme, comme règle, que la loi naturelle qu'il a, en le créant, gravée dans son cœur, et dans la suite en diriger les développements par sa providence ordinaire; mais en fait il préféra promulguer des préceptes à observer, et, au cours des âges, c'est-à-dire depuis les débuts de l'humanité jusqu'à la venue du Christ Jésus et sa prédication, il enseigna lui-même aux hommes les obligations dues à lui, Créateur, par tout être doué de raison : " Dieu, qui, à diverses reprises et en plusieurs manières, parla jadis à nos pères par les prophètes, nous a, une dernière fois, parlé en ces jours-ci par son Fils " (Hebr. I, 1-2).
Il en résulte qu'il ne peut y avoir de vraie religion en dehors de celle qui s'appuie sur la parole de Dieu révélée: cette révélation, commencée à l'origine et continuée sous la Loi Ancienne, le Christ Jésus lui-même l'a parachevée sous la Loi Nouvelle. Mais, si Dieu a parlé - et l'histoire porte témoignage qu'il a de fait parlé -, il n'est personne qui ne voie que le devoir de l'homme, c'est de croire sans réserve à Dieu qui parle et d'obéir totalement à Dieu qui commande.
Pour que nous remplissions convenablement ce double devoir en vue de la gloire de Dieu et de notre salut, le Fils unique de Dieu a établi sur terre son Église. Or, ceux qui se déclarent chrétiens ne peuvent pas, pensons-nous, refuser de croire que le Christ a fondé une Église, et une Église unique; mais si, en outre, on leur demande de quelle nature doit être, suivant la volonté de son Fondateur, cette Église, alors tous ne s'entendent plus. Par exemple, un bon nombre d'entre eux nient que l’Église doive être visible et décelable extérieurement, en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un seul corps de fidèles unanimes à professer une seule et même doctrine sous un seul magistère et un seul gouvernement; pour eux, au contraire, l’Église visible n'est rien d'autre qu'une fédération réalisée entre les diverses communautés de chrétiens malgré leurs adhésions à des doctrines différentes et même contradictoires.
Or, en vérité, son Église, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l’œuvre de salut du genre humain, sous la conduite d'un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17), par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.); c'est pourquoi, dans les paraboles, il l'a déclarée semblable à un royaume (Matth. XIII), à une maison (cf. Matth. XVI, 18), à un bercail (Joan. X, 16) et à un troupeau (Joan. XXI, 15-17). Sans aucun doute, cette Église, si admirablement établie, ne pouvait finir ni s'éteindre à la mort de son Fondateur et des Apôtres qui furent les premiers chargés de la propager, car elle avait reçu l'ordre de conduire, sans distinction de temps et de lieux, tous les hommes au salut éternel: " Allez donc et enseignez toutes les nations " (Matth. XXVIII, 19). Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l’Église pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l’Église ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
C'est ici l'occasion d'exposer et de réfuter la fausse théorie dont visiblement dépend toute cette question et d'où partent les multiples activités concertées des non-catholiques en vue de confédérer, comme nous l'avons dit, les églises chrétiennes.
Les auteurs de ce projet ont pris l'habitude d'alléguer, presque à l'infini, les paroles du Christ : " Qu'ils soient un... Il n'y aura qu'un bercail et qu'un pasteur " (Joan. XVII, 21; X, 15), mais en voulant que, par ces mots, soient signifiés un vœu et une prière du Christ Jésus qui, jusqu'à ce jour, auraient été privés de résultat. Ils soutiennent, en effet, que l'unité de foi et de gouvernement, caractéristique de la véritable et unique Église du Christ, n'a presque jamais existé jusqu'à présent et n'existe pas aujourd'hui; que cette unité peut, certes, être souhaitée et qu'elle sera peut-être un jour établie par une entente commune des volontés, mais qu'il faut entre-temps la tenir pour une sorte de rêve. Ils ajoutent que l’Église, en elle-même, de sa nature, est divisée en parties, c'est-à-dire constituée de très nombreuses églises ou communautés particulières, encore séparées, qui, malgré quelques principes communs de doctrine, diffèrent pour tout le reste; que chaque église jouit de droits parfaitement identiques; que l’Église ne fut une et unique que tout au plus depuis l'âge apostolique jusqu'aux premiers conciles œcuméniques.
Il faut donc, disent-ils, négliger et écarter les controverses même les plus anciennes et les divergences de doctrine qui déchirent encore aujourd'hui le nom chrétien, et, au moyen des autres vérités doctrinales, constituer et proposer une certaine règle de foi commune: dans la profession de cette foi, tous sentiront qu'ils sont frères plus qu'ils ne le sauront; seulement, une fois réunies en une fédération universelle, les multiples églises ou communautés pourront s'opposer avec force et succès aux progrès de l'impiété.
C'est là, vénérables frères, leur opinion commune. Il en est, toutefois, qui affirment et concèdent que le protestantisme a rejeté trop inconsidérément certains dogmes de foi et plusieurs pratiques du culte extérieur, agréables et utiles sans aucun doute, que l’Église Romaine, au contraire, conserve encore. Ils se hâtent, d'ailleurs, d'ajouter que cette Église Romaine, elle aussi, s'est égarée, qu'elle a corrompu la religion primitive en lui ajoutant certaines doctrines moins étrangères que contraires à l’Évangile et en obligeant à y croire; parmi ces doctrines, ils citent en premier lieu celle de la primauté de juridiction attribuée à Pierre et à ses successeurs sur le siège romain. Dans ce nombre, il en est, assez peu, il est vrai, qui concèdent au Pontife romain soit une primauté honorifique, soit une certaine juridiction ou pouvoir, qui, estiment-ils toutefois, découle non du droit divin mais, d'une certaine façon, du consentement des fidèles; d'autres vont jusqu'à désirer que leurs fameux congrès, qu'on pourrait qualifier de bariolés, soient présidés par le Pontife lui-même. Pourtant, si on peut trouver des non-catholiques, d'ailleurs nombreux, qui prêchent à pleine voix une communion fraternelle dans le Christ Jésus, on n'en trouverait pas à qui vienne la pensée de se soumettre et d'obéir au Vicaire de Jésus-Christ quand il enseigne et quand il commande. Entre-temps, ils affirment qu'ils traiteront volontiers avec l’Église Romaine, mais à droits égaux, c'est-à-dire en égaux avec un égal; mais s'ils pouvaient traiter, il ne semble pas douteux qu'ils le feraient avec la pensée de ne pas être tenus, par le pacte éventuellement conclu, à renoncer aux opinions en raison desquelles, encore maintenant, ils restent dans leurs errements et dans leurs erreurs hors de l'unique bercail du Christ.
Dans ces conditions, il va de soi que le Siège Apostolique ne peut, d'aucune manière, participer à leurs congrès et que, d'aucune manière, les catholiques ne peuvent apporter leurs suffrages à de telles entreprises ou y collaborer; s'ils le faisaient, ils accorderaient une autorité à une fausse religion chrétienne, entièrement étrangère à l'unique Église du Christ.
Pouvons-nous souffrir - ce serait le comble de l'iniquité - que soit mise en accommodements la vérité, et la vérité divinement révélée? Car, en la circonstance, il s'agit de respecter la vérité révélée. Puisque c'est pour instruire de la foi évangélique tous les peuples que le Christ Jésus envoya ses Apôtres dans le monde entier et que, pour les garder de toute erreur, il voulut qu'ils fussent auparavant instruits de toute vérité par l'Esprit-Saint (Joan. XVI, 13), est-il vrai que, dans l’Église que Dieu lui-même assiste comme chef et gardien, cette doctrine des Apôtres a complètement disparu ou a été jamais falsifiée? Si notre Rédempteur a déclaré explicitement que son Évangile est destiné non seulement aux temps apostoliques, mais aussi aux âges futurs, l'objet de la foi a-t-il pu, avec le temps, devenir si obscur et si incertain qu'il faille aujourd'hui tolérer même les opinions contradictoires?
Si cela était vrai, il faudrait également dire que tant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres que la présence perpétuelle de ce même Esprit dans l’Église et la prédication elle-même de Jésus-Christ ont perdu, depuis plusieurs siècles, toute leur efficacité et tout leur utilité: affirmation évidemment blasphématoire.
De plus, quand le Fils unique de Dieu a commandé à ses envoyés d'enseigner toutes les nations, il a en même temps imposé à tous les hommes le devoir d'ajouter foi à ce qui leur serait annoncé par les " témoins préordonnés par Dieu " (Act. X, 41), et il a sanctionné cet ordre par ces mots : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné " (Marc. XVI, 16). Or, l'un et l'autre de ces deux commandements, qui ne peuvent pas ne pas être observés, celui d'enseigner et celui de croire pour obtenir la vie éternelle, ces deux commandements ne peuvent même pas se comprendre si l’Église n'expose pas intégralement et visiblement la doctrine évangélique et si, dans cet exposé, elle n'est à l'abri de tout danger d'erreur. Aussi, ils s'égarent également, ceux qui pensent que le dépôt de la vérité existe quelque part sur terre, mais que sa recherche exige de si durs labeurs, des études et des discussions si prolongées que, pour le découvrir et entrer en sa possession, à peine la vie de l'homme y suffirait; comme si le Dieu très bon avait parlé par les prophètes et par son Fils unique à cette fin que seulement un petit nombre d'hommes enfin mûris par l'âge pût apprendre les vérités révélées par eux, et nullement pour donner une doctrine de foi et de morale qui dirigerait l'homme pendant tout le cours de sa vie mortelle.
Il est vrai, ces panchrétiens qui cherchent à fédérer les églises, semblent poursuivre le très noble dessein de promouvoir la charité entre tous les chrétiens; mais comment la charité pourrait-elle tourner au détriment de la foi? Personne sans doute n'ignore que saint Jean lui-même, l'Apôtre de la charité, que l'on a vu dans son Évangile, dévoiler les secrets du Cœur Sacré de Jésus et qui ne cessait d'inculquer dans l'esprit de ses fidèles le précepte nouveau: " Aimez-vous les uns les autres ", interdisait de façon absolue tout rapport avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ, entière et pure: " Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas " (Joan. II, 10). C'est pourquoi, puisque la charité a pour fondement une foi intègre et sincère, c'est l'unité de foi qui doit être le lien principal unissant les disciples du Christ.
Comment, dès lors, concevoir la légitimité d'une sorte de pacte chrétien, dont les adhérents, même dans les questions de foi, garderaient chacun leur manière particulière de penser et de juger, alors même qu'elle serait en contradiction avec celles des autres? Et par quelle formule, Nous le demandons, pourraient-ils constituer une seule et même société de fidèles, des hommes qui divergent en opinions contradictoires? Par exemple, au sujet de la sainte Tradition, ceux qui affirment qu'elle est une source authentique de la Révélation et ceux qui le nient? De même, pour la hiérarchie ecclésiastique, composée d'évêques, de prêtres et de ministres, ceux qui pensent qu'elle est d'institution divine et ceux qui déclarent qu'elle a été introduite peu à peu selon les temps et les circonstances? Également au sujet de la très sainte Eucharistie, ceux qui adorent le Christ véritablement présent en elle grâce à cette merveilleuse transformation du pain et du vin appelée transsubstantiation, et ceux qui affirment que le corps du Christ ne s'y trouve présent que par la foi ou par un signe et la vertu du Sacrement; ceux qui reconnaissent à la même Eucharistie à la fois la nature de sacrifice et celle de sacrement, et ceux qui n'y voient rien d'autre que le souvenir et la commémoraison de la Cène du Seigneur? Et aussi, quant aux Saints régnant avec le Christ et spécialement Marie Mère de Dieu, ceux qui croient qu'il est bon et utile de les invoquer par des supplications et de vénérer leurs images, et ceux qui prétendent que ce culte ne peut être rendu, parce qu'opposé à l'honneur de Jésus-Christ " seul médiateur entre Dieu et les hommes " (I Tim. II, 5)?
En vérité, nous ne savons pas comment, à travers une si grande divergence d'opinions, la voie vers l'unité de l’Église pourrait être ouverte, quand cette unité ne peut naître que d'un magistère unique, d'une règle unique de foi et d'une même croyance des chrétiens. En revanche, nous savons très bien que, par là, une étape est facilement franchie vers la négligence de la religion ou indifférentisme et vers ce qu'on nomme le modernisme, dont les malheureuses victimes soutiennent que la vérité des dogmes n'est pas absolue, mais relative, c'est-à-dire qu'elle s'adapte aux besoins changeants des époques et des lieux et aux diverses tendances des esprits, puisqu'elle n'est pas contenue dans une révélation immuable, mais qu'elle est de nature à s'accommoder à la vie des hommes.
De plus, quant aux vérités à croire, il est absolument illicite d'user de la distinction qu'il leur plaît d'introduire dans les dogmes de foi, entre ceux qui seraient fondamentaux et ceux qui seraient non fondamentaux, comme si les premiers devaient être reçus par tous tandis que les seconds pourraient être laissés comme matières libres à l'assentiment des fidèles: la vertu surnaturelle de foi a en effet, pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre. C'est pourquoi tous les vrais disciples du Christ accordent au dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu la même foi que, par exemple, au mystère de l'Auguste Trinité, et de même ils ne croient pas à l'Incarnation de Notre Seigneur autrement qu'au magistère infaillible du Pontife Romain dans le sens, bien entendu, qu'il a été défini par le Concile œcuménique du Vatican. Car, de la diversité et même du caractère récent des époques où, par un décret solennel, l’Église a sanctionné et défini ces vérités, il ne s'ensuit pas qu'elles n'ont pas la même certitude, qu'elles ne sont pas avec la même force imposées à notre foi: n'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées?
En effet, le magistère de l’Église - lequel, suivant le plan divin, a été établi ici-bas pour que les vérités révélées subsistent perpétuellement intactes et qu'elles soient transmises facilement et sûrement à la connaissance des hommes - s'exerce chaque jour par le Pontife Romain et par les évêques en communion avec lui; mais en outre, toutes les fois qu'il s'impose de résister plus efficacement aux erreurs et aux attaques des hérétiques ou d'imprimer dans l'esprit des fidèles des vérités expliquées avec plus de clarté et de précision, ce magistère comporte le devoir de procéder opportunément à des définitions en formes et termes solennels.
Certes, cet usage extraordinaire du magistère n'introduit aucune nouveauté à la somme des vérités qui sont contenues, au moins implicitement, dans le dépôt de la Révélation confié par Dieu à l’Église; mais ou bien il rend manifeste ce qui jusque là pouvait peut-être paraître obscur à plusieurs, ou bien il prescrit de regarder comme de foi ce que, auparavant, certains mettaient en discussion.
On comprend donc, Vénérables Frères, pourquoi ce Siège Apostolique n'a jamais autorisé ses fidèles à prendre part aux congrès des non-catholiques: il n'est pas permis, en effet, de procurer la réunion des chrétiens autrement qu'en poussant au retour des dissidents à la seule véritable Église du Christ, puisqu'ils ont eu jadis le malheur de s'en séparer.
Le retour à l'unique véritable Église, disons-Nous, bien visible à tous les regards, et qui, par la volonté de son Fondateur, doit rester perpétuellement telle qu'il l'a instituée lui-même pour le salut de tous. Car jamais au cours des siècles, l’Épouse mystique du Christ n'a été souillée, et elle ne pourra jamais l'être, au témoignage de saint Cyprien: " L’Épouse du Christ ne peut commettre un adultère: elle est intacte et pure. Elle ne connaît qu'une seule demeure; par sa chaste pudeur, elle garde l'inviolabilité d'un seul foyer " (De cath. Ecclesiae unitate, VI). Et le saint martyr s'étonnait vivement, et à bon droit, qu'on pût croire " que cette unité provenant de la stabilité divine, consolidée par les sacrements célestes, pouvait être déchirée dans l'Église et brisée par le heurt des volontés discordantes " (ibid.). Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l’Église, étant un (I Cor., XII, 12), formé de parties liées et coordonnées (Eph. IV, 16) à l'instar d'un corps physique, il est absurde et ridicule de dire qu'il peut se composer de membres épars et disjoints; par suite, quiconque ne lui est pas uni n'est pas un de ses membres et n'est pas attaché à sa tête qui est le Christ (Eph.V, 30; 1,22).
Or, dans cette unique Église du Christ, personne ne se trouve, personne ne demeure, si, par son obéissance, il ne reconnaît et n'accepte l'autorité et le pouvoir de Pierre et de ses légitimes successeurs. N'ont-ils pas obéi à l’Évêque de Rome, Pasteur suprême des âmes, les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, sont enfoncés dans les erreurs de Photius et des novateurs? Des fils ont, hélas ! déserté la maison paternelle, laquelle ne s'est point pour cela effondrée et n'a pas péri, soutenue qu'elle était par l'assistance perpétuelle de Dieu. Qu'ils reviennent donc au Père commun, qui oubliera les insultes proférées jadis contre le Siège Apostolique et les recevra avec la plus grande affection. Si, comme ils le répètent, ils désirent se joindre à nous et aux nôtres, pourquoi ne se hâteraient-ils pas d'aller vers l’Église, " mère et maîtresse de tous les fidèles du Christ " (Conc. Latran IV, c. 5).
Qu'ils écoutent Lactance s'écriant: " Seule... l’Église catholique est celle qui garde le vrai culte. Elle est la source de vérité, la demeure de la foi, le temple de Dieu; qui n'y entre pas ou qui en sort, se prive de tout espoir de vie et de salut. Que personne ne se flatte d'une lutte obstinée. Car c'est une question de vie et de salut; si l'on n'y veille avec précaution et diligence, c'est la perte et la mort " (Divin. Instit., IV. 30, 11-12).
Que les fils dissidents reviennent donc au Siège Apostolique, établi en cette ville que les princes des Apôtres, Pierre et Paul, ont consacrée de leur sang, au Siège " racine et mère de l’Église catholique " (S. Cypr., Ep. 48 ad Cornelium, 3).
Qu'ils y reviennent, non certes avec l'idée et l'espoir que " l’Église du Dieu vivant, colonne et fondement de la vérité " (I Tim. II, 15) renoncera à l'intégrité de la foi et tolérera leurs erreurs, mais, au contraire, pour se confier à son magistère et à son gouvernement. Plaise à Dieu que cet heureux événement, que tant de nos prédécesseurs n'ont pas connu, Nous ayons le bonheur de le voir, que nous puissions embrasser avec un cœur de père les fils dont nous déplorons la funeste séparation; plaise à Dieu notre Sauveur, " qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité " (I Tim. II,4), d'entendre Notre ardente supplication pour qu'il daigne appeler tous les égarés à l'unité de l’Église. En cette affaire certainement très importante, Nous faisons appel et Nous voulons que l'on recoure à l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de la divine grâce, victorieuse de toutes les hérésies et Secours des chrétiens, afin qu'elle Nous obtienne au plus tôt la venue de ce jour tant désiré où tous les hommes écouteront la voix de son divin Fils " en gardant l'unité de l'Esprit dans le lien de la paix " (Eph. IV, 3).
Vous comprenez, Vénérables Frères, combien nous souhaitons cette union. Nous désirons que Nos fils le sachent aussi, non seulement ceux qui appartiennent à l'univers catholique, mais aussi tous ceux qui sont séparés de nous. Si, par une humble prière, ces derniers implorent les lumières célestes, il n'est pas douteux qu'ils ne reconnaissent la seule vraie Église de Jésus-Christ et qu'ils n'y entrent enfin, unis à Nous par une charité parfaite. Dans cette attente, comme gage des bienfaits divins et en témoignage de Notre bienveillance paternelle, Nous vous accordons de tout cœur, Vénérables Frères, ainsi qu'à votre clergé et à votre peuple, la bénédiction apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 6 janvier, en la fête de l’Épiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'an 1928, le sixième de Notre Pontificat.
Version PDF pouvant être téléchargée ici : http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos.pdf
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Ven 10 Juil - 10:24
LA POÉSIE
La poésie est toujours bienvenue, Car elle permet de dire bien des choses Qui sans elle serait peu connues Quand on les exprime en prose ; Elle apprend à dompter sa langue Afin de ne blesser personne ; Elle exclut toute harangue : Bref, la poésie est bonne. Les contributions qui me sont personnelles, Sont faites dans un but bien spécifique, Savoir de redire à mes frères mortels La bonne et saine doctrine catholique Que l'on ne connaît plus aujourd'hui Du fait, hélas, des malheurs du temps, Et qu'il faut connaître pour être sauvé, Sans quoi l'on est exposé À se perdre éternellement.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Ven 10 Juil - 11:47
LA PUISSANCE DU SAINT ROSAIRE
« Récitant tous les jours un Rosaire, si vous êtes fidèles à le dire malgré la grandeur de vos péchés, dévotement jusqu'à la mort, croyez-moi, vous recevrez une couronne de gloire qui ne flétrira jamais. Quand vous seriez sur le bord de l'abîme, quand vous auriez déjà un pied dans l'enfer, quand vous auriez vendu votre âme au diable comme un magicien, quand vous seriez un hérétique endurci et obstiné comme un démon, vous vous convertirez tôt où tard et vous sauverez, pourvu que, je le répète, et remarquez les paroles et les termes de mon conseil, VOUS DISIEZ TOUS LES JOURS LE SAINT ROSAIRE, DÉVOTEMENT JUSQU’À LA MORT, POUR CONNAÎTRE LA VÉRITÉ ET OBTENIR LA CONTRITION ET LE PARDON DE VOS PÉCHÉS. »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, "Le Secret admirable du Très Saint Rosaire")
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Ven 10 Juil - 20:16
Rappel du sujet
Le Chapelet voulez réciter Régulièrement tous les jours ? N'hésitez donc pas à télécharger Ces liens pour le dire toujours : - vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0fNw0&list=PLkkHVphgJH9aNesOerQCbAn80qsyGHuO2&index=69 - audio (mp3) : http://gloria.tv/album/UdJfFSaiXVw/media/fyP7FnEEzK3
LA SALUTAIRE PROMESSE ATTACHÉE AU PORT DU SCAPULAIRE DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL
Le 16 juillet 1251, la très sainte Vierge apparut à St Simon Stock, tenant en ses mains le Scapulaire de l’Ordre du Carmel, et lui dit : « Reçois, mon cher fils, ce Scapulaire de ton Ordre, comme le signe distinctif de ma Confrérie, et la marque du privilège que j’ai obtenu pour toi et les enfants du Carmel : CELUI QUI MOURRA REVÊTU DE CET HABIT SERA PRÉSERVÉ DES FEUX ÉTERNELS ; c’est un signe de salut, une sauvegarde dans les périls, et le gage d’une paix et d’une protection spéciale jusqu’à la fin des siècles. »
« Le sens de la promesse de Marie est donc que cette Mère de miséricorde obtiendra aux confrères et consœurs mourants la grâce de n’être pas surpris de la mort en état de péché mortel, fallût-il, en bien des occasions, par une protection miraculeuse, écarter de funestes accidents pour les préserver de la mort, ou prolonger la vie aux malades, et leur ménager un moment favorable de conversion et de salut. Voilà le sens naturel et seul légitime de la promesse de Marie. »
(R.P. Brocard de Sainte Thérèse, 1846)
« Si vous voulez mourir dans votre péché, vous y mourrez, chrétiens auditeurs ; Dieu même ne peut forcer une volonté déterminée à se perdre. Oui, vous mourrez dans l’impénitence, mais vous ne mourrez point sous le Scapulaire. »
(Bienheureux Claude de la Colombière, sermon du 16 juillet 1675 à Lyon)
« Des Papes et des cardinaux, des empereurs et des rois et d’innombrables fidèles se sont fait, depuis six siècles, un honneur de porter cette livrée de Marie pour s’assurer la protection spéciale de la Très Sainte Vierge durant leur vie et à l’heure de la mort et pour participer aux pieuses faveurs spirituelles que le vicaire de Jésus-Christ a accordées aux membres de la confrérie du Carmel. On peut dire que, de même que le signe de la Croix est la marque caractéristique du chrétien, le Scapulaire est la marque distinctive des enfants et des dévots serviteurs de Marie. » (Manuel des indulgences, 1897)
Vous pouvez vous procurer des Scapulaires ici : http://www.traditions-monastiques.com/fr/piete-objets-scapulaire-chapelet/11-scapulaire-mont-carmel-etoffe-scp2301.html
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Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Sam 11 Juil - 10:11
QUI FAUT-IL ÉCOUTER ?
Comment faut-il se positionner Par rapport aux fins dernières ? Mes chers amis, il nous faut écouter Ce que dit l'Église et le Saint-Père Car c'est de là que vient la vérité Sur toutes choses, croyons-le bien. Et qui s'écarte de ce point Tombe dans l'obscurité. Car de l'Église ne peut venir Aucune erreur ; et s'il s'en trouve, Cette seule chose prouve Que des astres sont tombés Par permission, pour nous punir De toutes nos iniquités. Et que sont ces astres morts ? Sont-ils encore de notre bord ? Réfléchissons un peu, voulez-vous, Et pensons à ce que peut être un loup : Il n'est point de la bergerie Car il mange les agneaux : Il mérite l'éternelle infamie. Ne soyons donc pas de ce lot. Le mépris de la saine doctrine, voyez-vous, Conduit effectivement chez ces loups. Quant à l'ignorance qui est excusable, Il n'y a que l'invincible en l'occurrence ; Quant à la crasse, elle est damnable Car elle est une grave offense À notre Dieu qui est toujours prêt À éclairer ceux qui en ont le souhait, Mais qui punit fort sévèrement Ceux qui restent dans l'endurcissement Et qui ne font rien pour se repentir, Ce qui, il faut bien le dire, Est le grand mal de ce temps-ci Où l'on préfère de beaucoup être occi Plutôt que de revenir à résipiscence, Et là, Dieu brille par son absence Jusqu'au jour où il vient inopinément Se venger de ces cœurs très méchants Qui l'oublient volontairement Pour pouvoir pécher plus aisément. Il y a bien des sortes d'ignorance Comme l'enseigne la théologie, Mais toutes n'ont pas la même importance ; C'est pourquoi je me suis limité À ce qu'il y a de plus caractérisé. Mais pour aller dans la vraie Vie Il n'est pas besoin de savoir Plus qu'il ne faut, plus qu'il ne vaut ; Le principal est de vouloir Ce que veut notre Dieu Très-Haut.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Sam 11 Juil - 21:16
PRIÈRE DE LA MÉDAILLE DE SAINT BENOÎT
Que la sainte Croix soit ma lumière ! Que le Dragon ne soit point mon guide ! Retire-toi, Satan : (ter) Ne me conseille jamais tes vanités !
Que la sainte Croix soit ma lumière ! Que le Dragon ne soit point mon guide ! Retire-toi, Satan ! (ter) Les breuvages que tu offres, c’est le mal : Bois toi-même tes poisons.
Saint Benoît, priez pour nous. (ter)
Description et explication de la Médaille de St Benoît ici : http://www.traditions-monastiques.com/fr/medailles-saint-benoit-croix/98-medaille-saint-benoit-med3401.html
SAINT BENOÎT
De saint Benoît, écoutez La parole de vérité. - Ô mon ordre, vous reviendrez Plus qu'aux jours d'antiquité : Bientôt vous refleurirez Après le temps calamiteux Et vous redeviendrez Mon saint ordre glorieux. Les jours que vous vivez aujourd'hui Passeront vite, je vous le dis, Et quand ils seront passés, Les uns aux autres vous direz : « Que nous est-il donc arrivé Dans nos temps de calamité ? Il nous semble qu'en un jour, Et même moins qu'en un jour, Tout ce que nous vivons est passé, Que le mauvais temps a trépassé. » La chose est bien véridique, Car la sainte Église catholique Est indéfectible, et vous aussi Verrez le beau temps que je prédis. - Merci, saint Benoît, vous nous rassurez, Et dorénavant nous le savons : Sous votre houlette nous arriverons Au saint temps que vous nous prédisez.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Dim 12 Juil - 7:53
LUCIFER
Vrai de vrai, il y a un saint Lucifer De Cagliari, si je ne me trompe. Quant à l'autre, le bout de ferraille, Laissons-le dans son radiateur Avec Tubal-Caïn, son très cher Et tous les damnés de l'horrible pompe Qui hurlent dans le fond des entrailles De la terre, leur éternel malheur. Surtout, point de réhabilitation Pour un tel monstre, animateur des loges Où il se fait voir avec sa toge Ou autrement, peu importe, non ? Car ce monsieur apparaît visiblement Dans ces antres ténébreuses Dans le plus simple appareil souvent À une gente de plus en plus nombreuse. Ce sont là les profondeurs de Satan Comme nous l'explique très bien saint Jean. N'ayons donc pas de scrupule Pour appeler un chat, un chat. Lucifer n'est pas Hercule, Mais le diable et Satan et voilà. Lucifer est son nom, Et il le gardera Pour sa plus grande confusion : Rien à ajouter à cela.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Dim 12 Juil - 21:10
LITANIES DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL
Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus, écoutez-nous. Jésus, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous. Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous, pécheurs. Notre-Dame du Mont-Carmel, Notre-Dame du Mont-Carmel, Reine du Ciel, Notre-Dame du Mont-Carmel, victorieuse de Satan, Notre-Dame du Mont-Carmel, fille très obéissante, Notre-Dame du Mont-Carmel, vierge très pure, Notre-Dame du Mont-Carmel, épouse très dévouée, Notre-Dame du Mont-Carmel, Mère très tendre, Notre-Dame du Mont-Carmel, parfait modèle de vertu, Notre-Dame du Mont-Carmel, ancre sûre d’espérance, Notre-Dame du Mont-Carmel, refuge dans l’affliction, Notre-Dame du Mont-Carmel, dispensatrice des dons de Dieu, Notre-Dame du Mont-Carmel, tour forte contre nos ennemis, Notre-Dame du Mont-Carmel, notre aide dans le danger, Notre-Dame du Mont-Carmel, chemin menant à Jésus, Notre-Dame du Mont-Carmel, notre lumière dans les ténèbres, Notre-Dame du Mont-Carmel, notre consolation à l’heure de la mort, Notre-Dame du Mont-Carmel, Avocate des pécheurs les plus abandonnés,
Pour ceux qui sont endurcis dans le vice, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui offensent votre divin Fils, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui négligent de prier, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui sont à l’agonie, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui diffèrent leur conversion, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui souffrent en Purgatoire, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel. Pour ceux qui ne vous connaissent pas, nous venons à vous avec confiance, ô Notre-Dame du Mont-Carmel.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Notre-Dame du Mont-Carmel, espérance des désespérés, R. Intercédez pour nous auprès de votre divin Fils.
Oraison
Notre-Dame du Mont-Carmel, glorieuse Reine des anges, canal de la plus tendre miséricorde de Dieu envers les hommes, refuge et avocate des pécheurs, je me prosterne devant vous avec confiance, vous suppliant de m’obtenir qu’à la mort je sois revêtu de votre saint habit. En retour je vous promets solennellement d’avoir recours à vous dans toutes mes épreuves, mes souffrances, mes tentations et je ferai tout en mon pouvoir pour engager les autres à vous aimer, à vous vénérer et à vous invoquer dans tous leurs besoins. Je vous remercie pour les grâces sans nombre que j’ai reçues de votre miséricorde et par votre puissante intercession. Continuez d’être ma défense dans le danger, mon guide pendant la vie et ma consolation à l’heure de la mort. Amen.
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Lun 13 Juil - 7:54
LE ROI DE TYR
La complainte sur le roi de Tyr Est d'une magnificence extraordinaire ; Elle décrit le passé et le devenir Du serviteur du porte-lumière, Celui-là même qui se nomme Lucifer, Et voilà pour ce qui est du passé, Et quant à l'avenir, l'homme de fer, Le fils de perdition, l'homme de péché, Serviteur de celui qui a été réprouvé Dès les temps antiques, avant les géants, Et qui lui-même est déjà damné Quoiqu'il fût encore dans le néant. Voilà ce mystère de l'aquilon, Qui mordit la femme à son talon Mais dont la tête sera écrasée Par la Sainte Vierge Immaculée. Quant à son serviteur l'Antéchrist, Il fut réprouvé avant d'être né : Se faisant passer pour le Christ, Au fond de l'enfer il sera jeté. L'Écriture est toujours véridique, Quoiqu'on ne la comprenne pas toujours ; Mais qu'importe, quand on est catholique, On ne se trompe pas en suivant l’Église D'où nous vient la lumière et le jour, À moins que comme l'Intrus on la brise : Dans ce cas-là, point de rémission, C'est une assurée damnation Pour cet homme damné, six cents soixante-six, Ou pour être plus exact, six-six-six Et pour tous ceux qui le suivent, nombreux À cause de ses sophismes riants Qui les conduiront tous dans le feu À moins qu'ils s'en séparent promptement. Voilà l'histoire mystérieuse De cet ange damné du matin Que le saint Curé appelait le grappin Et de cet homme, son serviteur Qu'on appelle l'Exterminateur Qui ravit de ce temps la terre entière Mais qui finira dans l'eau bourbeuse Après son grand règne éphémère Dont l'Apostasie est le commencement Pour finir dans d'éternels tourments.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Lun 13 Juil - 20:27
« À LA FIN, MON CŒUR-IMMACULÉ TRIOMPHERA. » (Notre-Dame de Fatima, le 13 juillet 1917)
AVE MARIA DE FATIMA (instrumental pour 18 couplets, suivi de la version chantée)
« Priez le Rosaire, Portez votre croix, Afin que la terre Revienne à la foi. »
1- Devant votre image, Nous sommes venus : Vous, la Vierge sage, Donnez-nous Jésus !
R./ Ave, ave, ave Maria ! Ave, ave, ave Maria !
2- Pour nos fils et filles, Nous sommes venus : Gardez nos familles, Mère de Jésus !
3- Pour notre patrie, Nous sommes venus : Ô douce Marie, Donnez-lui Jésus !
4- Pour la paix du monde, Nous sommes venus : Ô Vierge féconde, Donne-lui Jésus !
5- Pour la sainte Église, Nous sommes venus : En croix elle est mise, Montrez-lui Jésus !
6- Enfin, pour nous-mêmes, Nous sommes venus : Ô Vierge que j’aime, Donnez-moi Jésus !
7- Je crois en ma Mère : La paix fleurira Lorsque notre terre À Dieu reviendra !
8- Joyeuse lumière Brillant dans la nuit, Notre cœur espère : En vous il se fie.
9- Mère de la grâce, Salut des pécheurs, Effacez les traces De tant de noirceurs.
10- Vous êtes la route Vers ce qui est beau : Écartez le doute, L’effroi du tombeau.
11- Céleste refuge Des jours de douleur, À l’heure où Dieu juge, Rendez-nous vainqueurs.
12- Étoile brillante, Menez-nous enfin Vers l’aube éclatante Du beau jour sans fin.
13- Comme Suzeraine Soyez bienvenue : Soyez notre Reine, Mère de Jésus.
14- « Priez le Rosaire, Portez votre croix, Afin que la terre Revienne à la foi. »
15- Que par notre Reine, Le Seigneur son Fils Règne en nos domaines Comme au Paradis.
Téléchargement PDF ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cslkw-AVE_MARIA_DE_FATIMA.pdf
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mar 14 Juil - 7:55
À LA MORT
À la mort, pas de pancarte, Ni de plusieurs chemins à la carte ! Non, non, chacun portera son fardeau ! Je ne porterai pas celui d'un autre sur mon dos, Ni lui d'ailleurs ne portera le mien, Mais chacun, chacun portera le sien. Soyons bien certains de cette vérité : Le catéchisme ne nous l'a-t-il pas enseignée ? J'espère pour moi, et pour chacun de vous Que nous nous retrouverons tous là-haut Heureux, avec les Saints et le Très-Haut Et notre Sainte Vierge. Bonne vie à tous !
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mar 14 Juil - 16:13
14 juillet 2015
Allons, enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé. - Oui, voici que la fille aînée De l’Église sera rétablie http://gloria.tv/album/dC2XRJ6oKPi/media/NLwFzz56hRf
Gilbert Chevalier l'Aveuge-Vendéen
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mar 14 Juil - 18:22
LA FRANCE REPENTANTE AUX PIEDS DU SACRÉ-CŒUR
PITIÉ, MON DIEU !
VŒU NATIONAL AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS Cantique du pèlerinage de Paray-le-Monial (juin 1873)
1- Pitié, mon Dieu ! c’est pour notre patrie Que nous prions au pied de cet autel. Les bras liés et la face meurtrie, Elle a porté ses regards vers le ciel.
R./ Dieu de clémence, Ô Dieu vainqueur ! Sauvez Rome et la France, Par votre Sacré-Cœur ! (bis)
2- Pitié, mon Dieu ! sur un nouveau Calvaire, Gémit le Chef de votre Église en pleurs : Glorifiez le Successeur de Pierre Par un triomphe égal à ses douleurs.
3- Pitié, mon Dieu ! la Vierge immaculée N’a pas en vain fait entendre sa voix : Sur notre terre ingrate et désolée Les fleurs du Ciel croîtront comme autrefois.
4- Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes fragiles, Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font : Faites renaître, en traits indélébiles, Le sceau du Christ, imprimé sur leur front !
5- Pitié, mon Dieu ! votre Cœur adorable À nos soupirs ne sera pas fermé : Il nous convie au mystère ineffable Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé.
6- Pitié, mon Dieu ! que la source de vie Auprès de nous ne coule pas en vain ! Mais qu’en ces lieux Marguerite-Marie Nous associe à son tourment divin !
7- Pitié, mon Dieu ! Quand, à votre servante De votre Cœur vous dévoiliez l’amour, Vous avez vu la France pénitente À ce trésor venant puiser un jour.
8- Pitié, mon Dieu ! trop faibles sont nos âmes Pour désarmer votre juste courroux : Embrasez-les de généreuses flammes Et rendez-les moins indignes de vous !
9- Pitié, mon Dieu ! Si votre main châtie Un peuple ingrat qui semble la braver, Elle commande à la mort, à la vie : Par un miracle elle peut nous sauver.
10- Pitié, mon Dieu ! Que votre règne arrive ! Que votre nom soit partout respecté : Que sur la terre à vos lois attentive Tout obéisse à votre volonté !
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mer 15 Juil - 8:07
PENSÉES INSONDABLES
Des milliards et des milliards d'âmes en enfer, Voilà la vérité, chers amis, croyez-moi ! Des milliards et milliards d'anges avec Lucifer, Anges rebelles, bien sûr, cela va de soi ! Mais aussi, des milliards et des milliards de saints, Cela, chères amies, est aussi bien certain, Avec des milliards et des milliards de bons anges ! Que l'esprit humain est étroit : c'est étrange ! Voulons-nous mettre une barrière à la puissance divine ? Ô homme, ver de terre, éloigne-toi ! Mais, bons chrétiens qui savez la saine doctrine, Sûr, nous serons sauvés en disant « Ave Maria ! » La miséricorde de Dieu est infinie Comme sont infinis tous ses attributs ; Nous sommes tous bien d'accord là-dessus, Et nous ne pouvons mettre aucune borne À cette Majesté qui n'est ternie Par aucune de nos petites pensées. Mais attention, qui le suborne Verra sa colère se déclencher. La colère de Dieu est incommensurable, Et sa miséricorde est infiniment ineffable. Sa colère n'a rien à voir avec notre colère : La sienne est terrible, la nôtre est poussière. Sa miséricorde n'a rien à voir avec nos miséricordiettes : La sienne est incompréhensible, les nôtres de misérables bêtes. Mais au ciel, justice et paix s'embrassent Car les attributs de Dieu jamais ne passent. Nous discourons beaucoup sur la miséricorde, Nous qui ne faisons jamais miséricorde ! Il n'y a qu'à voir les conversations Qui souvent ici-même se font ! Que vous soyez ou non d'accord, ô mortels, Le courroux de Dieu pour les damnés est éternel. Sa colère envers nous est plutôt une médecine Pour nous faire revenir à résipiscence, Et que nous pratiquions la pénitence, Car Dieu vers la miséricorde toujours s'incline. Comme nous l'enseignent tous les saints, La véritable nature de notre bon Dieu, C'est l’amour ; c'est pourquoi il nous veut heureux, Et c'est nous qui le forçons pour ainsi dire À se servir de sa terrible ire ! Alors vraiment, ne nous en plaignons point. Ô terrible réalité Des tourments des pauvres damnés, Tourments, qui ne sont pas des images, Que nous ne pouvons pas imaginer Tant ils sont grands et multipliés ! À l'inverse ce ne sont pas des images Les joies ineffables du Paradis, Mais des réalités bien réelles, Mais non des réalités charnelles : Bref, cela ne peut être dit. Que nous soyons sur la même longueur d'onde Ou non, peu importe, sans contredit. Quand Dieu est en colère, il inonde Tout, de son feu et de sa pluie ; Sodome et Gomorrhe en firent les frais, Et que d'autres exemples qui nous effraient ! La colère a plusieurs acceptions : Il y a le péché capital de colère, Mais aussi, sachons-le la sainte colère, Tel le zèle d’Élie pour les bons. Mais je ne suis pas théologien, Et je n'ai aucune mission ; C'est pourquoi je n'ose aller plus loin Dans toute mon explication.
l'Aveugle-Vendéen (19/09/2013)
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Mer 15 Juil - 21:00
La MARSEILLAISE des VENDÉENS (par l’Abbé Lusson)
Une des figures les plus originales du martyrologe Vendéen est assurément celle de l’Abbé René-Charles LUSSON, vicaire de Saint Georges de Montaigu au moment de la Révolution, fusillé à Noirmoutier le 03 janvier 1794, en vertu de la Commission Militaire.
Lorsque les Prêtres Vendéens en 1792 durent choisir entre la persécution et l’exil, l’Abbé LUSSON n’hésita pas un seul instant. Il ne voulut pas abandonner ses paroissiens. Il refusa d’accompagner en Espagne son curé, l’Abbé FOUASSON, et demeura à son poste, bien décider à affronter la haine des persécuteurs. Le jeune prêtre qui connaissait bien son Bocage semblait avoir deviné que l’heure de la lutte était proche.
À partir du mois de mars 1792, date à laquelle un arrêté avait été pris contre lui, et jusqu’à l’époque du soulèvement un an après, il se tint caché dans les environs de Saint Georges de Montaigu pour échapper aux recherches des agents de l’autorité. Lorsque l’insurrection éclata dans le district de Montaigu, et que les paysans, poussés à bout et enfin révoltés, se décidèrent à recourir aux armes, le vicaire de Saint Georges de Montaigu, s’empressa, comme l’Abbé BARBOTIN en Anjou et comme tant d’autres ailleurs de se mettre à la disposition des insurgés et il devint le Prêtre courageux et intrépide.
L’Abbé LUSSON était en même temps poète à ses heures, et il avait trouvé original de composer sur l’air de la fameuse Marseillaise une poésie dont voici les paroles mâtinées de Patois Vendéen :
1- Allons, armées Catholique Le jour de Gloire est arrivé ! Contre nous de la République L’étendard sanglant est levé. (bis) Ontendez-vous dans tchiés campagne Les cris impurs daux scélérats, Le venant duchque dans vos bras Prendre vos feilles et vos femmes.
R./ Aux armes Poitevins, formez vos bataillons ! Marchons, marchons ! Le sang daux Bleux rougira nos seillons.
2- Quoé ! daux infâmes hérétiques Ferlant la loé dans nos foyers ? Quoé ! daux muscadins de boutiques Nous écraseriant sô lûs pieds ? (bis) Et le Rodrigue abominable Infâme suppôt dau démaon S’installerait en la mésaon De noutre Jésus adorable ?
3- Tremblez pervers, et vous timides La bourrée daux deux partis, Tremblez, vous intrigues perdides Vant enfin recevoir lû prix ! (bis) Ttot est levé pre ve cambattre : De Saint Jean de Monts à Beaupréau, D’Angers à la ville d’Airvault, Nous gâsne vélant que se battre !
4- Chrétiens, vrais fails de l’Église, Séparez de vous ennemis ! La faiblesse à la paour soumise Que voirez en pays conquis (bis) Mais tchiès citoyens sanguinaires Mais les adhérents de Camus Tchiès prêtres jureux et intrus Cause de totes nos misères.
5- Ô Saint Vierge Marie ! Condis, soutins nous bras vengeurs Contre ine séquelle ennemie : Combats avec tes zélateurs ! (bis) À nous étondards la victoëre Est premise de tchiau moument Que le régicide expirant Voie taon triomphe et noutre gloëre !
Cette Marseillaise Vendéenne connut tout de suite un grand succès parmi les insurgés, et elle contribua même à la victoire des Vendéens du 19 mars 1793 contre l’Armée Républicaine commandé par le Général MARCÉ.
L’Abbé LUSSON continua à exercer bravement son ministère d’aumônier tout au long de l’année 1793. Il se trouvait à Noirmoutier en compagnie de D’ELBÉE lors de la prise de l’île par les Bleus. C’était une victime de choix toute désignée à la fureur de la commission militaire, et les balles des séides du représentant TURREAU en firent un martyr, le 3 janvier 1794.
Dernière édition par Gilbert Chevalier le Jeu 16 Juil - 17:30, édité 1 fois
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Jeu 16 Juil - 7:55
AU PARADIS
Oui il est sûr qu'au Paradis L'on se comprendra mieux qu'ici Puisque la langue sera la même. Mais au ciel surtout on s'aime, C'est pourquoi l'on parle tous pareil, Et pas besoin d'appareil Pour communiquer entre nous Puisqu'on se comprendra tous.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Jeu 16 Juil - 18:22
16 juillet : FÊTE de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL
Retrouvez l'explication de La salutaire promesse attachée au port du Scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans un post plus haut ou ici : http://gloria.tv/album/45bkrwm8m56/media/Gqtfo7KLG1n
« Combien d’âmes ont dû, même en des circonstances humainement désespérées, leur suprême conservation et leur salut éternel au Scapulaire dont ils étaient revêtus. Qui le porte fait profession d’appartenir à Notre-Dame. » (Pie XII, allocution du 11 octobre 1950)
« Tous considèrent cet habit (du Scapulaire) comme le témoignage de cette consécration au très saint Cœur de la Vierge Immaculée, que nous recommandions récemment encore. » (Pie XII, lettre du 11 février 1950)
PRÉCIEUX SCAPULAIRE (cantique)
1- Combien de fois, dans la bataille, Sur la poitrine du guerrier, Ce saint habit, de la mitraille Repoussa le plomb meurtrier !
R./ Précieux Scapulaire, Gage de mon bonheur, Saint habit de ma Mère, Repose sur mon cœur !
2- Combien de fois, quand la tourmente Épouvantait les matelots, Plongé dans la mer écumante, Ce saint habit calma les flots !
3- Combien de fois, quand l’incendie Se répandait comme un torrent, On vit cette étoffe bénie Éteindre le brasier ardent !
4- Saint habit, l’univers publie Et ta puissance et tes bienfaits ! Dans tous les malheurs de la vie, Sois mon ferme espoir à jamais !
5- Les jours de l’homme, sur la terre, Sont aussi des jours de combats : Sois mon bouclier dans la guerre, Et je ne succomberai pas !
6- Quand du monde la vague impure Partout me présente la mort, Mère, ton habit me rassure, Ta main me guide vers le port.
7- Quand les passions dans nos âmes Allument leur brûlante ardeur, Le Scapulaire éteint ces flammes Et porte la paix dans le cœur.
8- Surtout à mon heure dernière, Je veux te presser sur mon cœur : Qui meurt avec toi, Scapulaire, Échappe à l’éternel malheur !
Téléchargement PDF ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cuax1-Precieux_Scapulaire_de_Notre_Dame_du_Mont_Carmel_.pdf
De Marie, voulez-vous revêtir Les incomparables Livrées ? Voici donc, pour vous faire plaisir Où vous pourrez les trouver : http://www.traditions-monastiques.com/fr/piete-objets-scapulaire-chapelet/11-scapulaire-mont-carmel-etoffe-scp2301.html
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Ven 17 Juil - 7:56
AVE, AVE, AVE MARIA
La dévotion aux Trois Ave Maria Est, hélas, sur notre terre, Plus de mise en ce temps-ci ! Et pourtant, pour quiconque les dit Fidèlement, il se sauvera Et trouvera la lumière.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Ven 17 Juil - 21:29
Rappel du sujet
Le Chapelet voulez réciter Régulièrement tous les jours ? N'hésitez donc pas à télécharger Ces liens pour le dire toujours : - vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0fNw0&list=PLkkHVphgJH9aNesOerQCbAn80qsyGHuO2&index=69 - audio (mp3) : http://gloria.tv/album/UdJfFSaiXVw/media/fyP7FnEEzK3
17 juillet : Les 16 Bienheureuses CARMÉLITES de COMPIÈGNE
LA MARSEILLAISE DES CARMÉLITES
Cantique composé par les Carmélites de Compiègne la veille de leur martyre, le 16 juillet 1794, sur l'air de la Marseillaise.
1- Livrons nos cœurs à l’allégresse, Le jour de gloire est arrivé ! Loin de nous toute faiblesse Voyant l’étendard arrivé !(bis) Préparons nous à la victoire, Marchons tous en vrai conquérant Sous le drapeau d’un Dieu mourant : Courons, volons tous à la gloire !
Ranimons notre ardeur : Nos corps sont au Seigneur ! Montons, montons à l'échafaud et rendons-le vainqueur !
2- Ô bonheur toujours désirable Pour des catholiques français, De suivre la route admirable Qui, déjà faite tant de fois, (bis) Par les martyrs vers le supplice, D'après Jésus avec le roi. Chrétiens, signalons notre foi ! Adorons d'un Dieu la justice.
Que le prêtre fervent, Le fidèle constant, Scellent, scellent, de tout leur sang la foi d'un Dieu mourant !
3- Grand Dieu qui voyez ma faiblesse, Je désire et je crains toujours : Confidemment l'ardeur me presse, Mais donnez-moi votre secours ! (bis) Je ne puis vous cacher ma crainte, Pensant aux prisons, à la mort, Mais vous serez mon réconfort. Je le dis : Non, plus de contrainte !
Hâtez donc le moment, J'attends mon changement : Seigneur, Seigneur, sans différer, rendez mon cœur content !
4- Vierge Sainte, notre modèle, Auguste Reine des martyrs, Daignez seconder notre zèle En purifiant nos désirs, (bis) Protégez encore la France, Assistez-nous du haut des cieux, Faites ressentir en ces lieux Les effets de votre puissance ;
Soutenez vos enfants, Soumis, obéissants. Mourons, mourons, avec Jésus et notre roi croyant !
5- Voyez, ô divine Marie, De vos enfants le saint transport ! Si de Dieu nous tenons la vie, Pour lui nous acceptons la mort ! (bis) Montrez-vous notre tendre Mère, Présentez-nous à Jésus-Christ ; Et qu'animées de son esprit, Nous puissions en quittant la terre,
Au céleste séjour, Du feu du saint Amour, Chanter, chanter avec les Saints ses bontés pour toujours !
Version originale ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5489795v/texteBrut (chapitre septième)
CHANT DE RECONNAISSANCE À NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL (poésie de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus)
POUR LA PRISE D'HABIT DE MARIE-AGNÈS DE LA SAINTE FACE (poésie de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus)
« Que je suis heureuse que vous soyez revêtue du saint Scapulaire ! C’est un signe assuré de prédestination et n’êtes-vous pas par là unie plus intimement à vos Sœurs du Carmel ? »
(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dans une lettre à une amie)
Dernière édition par Gilbert Chevalier le Sam 18 Juil - 11:08, édité 1 fois
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Sam 18 Juil - 8:01
LE PRÉCIEUX-SANG
Le Précieux-Sang de Jésus Nous lave de nos péchés Si nous savons l'employer À bien nous repentir, À bien nous convertir Sans obstination ni refus Afin d'aller au ciel Au bonheur éternel.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Sam 18 Juil - 21:33
18 juillet : Saint CAMILLE de LELLIS
LES JEUX DE HASARD (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort) - 2 vidéos -
1- Le jeu, de soi, n’est pas un mal, Il ne contient rien de fatal, C’est bien tout le contraire : C’est une récréation Sans effort ni contention, C’est un juste relâchement Pour travailler plus fortement Quand il est nécessaire.
2- Dieu n’a pas défendu le jeu Quand il est fait en temps et lieu, Sans choquer sa Sagesse ; Pour se délasser doucement, Pour se réjouir saintement, Pour récréer notre prochain, Pour chasser de soi le chagrin, Le trouble et la tristesse.
3- Des saints, quoique très sérieux, Ont joué quelquefois des jeux, Comme on lit dans l’histoire : Leur charité les inventait, Le Saint-Esprit les y portait, C’était des jeux très innocents, Charitables compatissants, Pleins de grâce et de gloire.
4- Voici les qualités du jeu Pour être glorieux à Dieu, Pour être salutaire : Évitez les jeux de hasard, Car l’âme s’y perd tôt ou tard. Les jeux d’esprit sont les meilleurs : Dieu les aime en ses serviteurs, Ceux qui jouent pour lui plaire.
5- Le jeu ne doit pas être ardent, Mais modéré, doux et prudent, Dans un temps convenable, Sans dispute, plein de douceur, Sans injustice, plein d’honneur, Modeste sans captivité, Sans intérêt d’iniquité, Honnête et charitable.
6- Au lieu des cartes et des dés, Prenez les dames, les échecs Ou des jeux de la sorte ; N’y jouez pas à tous moments, Mais en certains lieux, certains temps, Avec quelque ami du bon Dieu. Pour lors, on vous permet le jeu Et même on vous y porte.
7- Mais combien de jeux défendus ! Combien de gens s’y sont perdus Sans en voir la malice ! Les jeux du hasard sont trouvés Par le diable et les réprouvés, Pour perdre le temps précieux Donné pour acquérir les cieux En faisant la justice.
8- Ô temps, ô don du Saint-Esprit, Ô prix du Sang de Jésus-Christ, Ô temps d’un prix immense ! Joueur de cartes et de dés, Quand tu mourras, mille regrets D’avoir ainsi perdu ton temps En tes jeux et vains passe-temps, Sans faire pénitence.
9- Si les damnés dans les enfers Avaient une heure que tu perds, Suivraient-ils ta folie ? On les verrait pleurer, crier, Jeûner et se mortifier. Ah ! que feraient-ils s’ils l’avaient ? Tu l’as, fais donc ce qu’ils feraient, Le reste de ta vie !
10- Un joueur est toujours troublé, Inquiet, changeant, déréglé, De même que sa chance ; Il perd, par son esprit de gain, La charité pour le prochain : Il ne cherche qu’à l’attraper, Qu’à le surprendre et le tromper, Sans aucune indulgence.
11- Que de péchés fait un joueur, Des mains, de la bouche et du cœur, Sans presque qu’il y pense ! Des blasphèmes, des jurements, Des cris et des emportements, Mille mensonges déguisés, Mille larcins fins et rusés, La haine et la vengeance.
12- Un joueur passe dans son jeu, Il n’est plus pour soi ni pour Dieu, C’est le jeu qui l’entraîne. Dans le jeu sont tous ses transports, Toute son âme et tout son corps : C’est pour lui seul qu’il est actif, C’est de lui seul qu’il est captif, C’est sa cruelle chaîne.
13- On croit au jeu gagner du bien, Mais tant s’en faut : on perd le sien, C’est ce que l’on éprouve. L’argent gagné par un joueur, N’étant point béni du Seigneur, Tôt ou tard fait mauvaise fin, Les saints l’appellent un larcin, Mais le plus fin qu’on trouve.
14- Un joueur ami du brelan Est un fin voleur de Satan, Mais voleur véritable Qui vole ses pauvres enfants, Sa femme et ses pauvres parents ; Croyant que son bien est à lui, Il meurt avec le bien d’autrui, Ô malheur déplorable !
15- Il est pour Dieu plein de froideur, Plein de paresse et de tiédeur Pour le bien de son âme : La messe dure trop longtemps, Il s’éloigne des sacrements ; Méchant, endurci, paresseux, Il roule, il va de jeux en jeux Et des jeux dans les flammes.
16- Les joueurs sont des boute-feux, Des fainéants, des scandaleux En toute république ; Ils montrent toute iniquité En enseignant l’oisiveté. Ces jeux publics et les brelans Font périr quantité de gens, C’est la perte publique !
17- Les rois ont défendu les jeux Sous des châtiments rigoureux, Comme une fine peste. Les Conciles par leurs canons, Les saints Pères par leurs raisons Lancent anathèmes contre eux. Malgré tout, le monde en tous lieux Met le poison funeste.
18- Monde trompeur, retire-toi ! Tu ne me feras pas la loi Par tes jeux diaboliques. Avec toi jamais, nulle part ! Malheur à tes jeux de hasard ! Malheur même à tous tes joueurs ! Afin d’éviter leurs malheurs, J’évite leurs pratiques.
- 2 vidéos -
5 autres versions ici : https://www.youtube.com/watch?v=14taoTrKOTo&index=15&list=PLkkHVphgJH9aW073qAl2orEUEPzAV3Hg2
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Dim 19 Juil - 8:06
L'AMOUR DIVIN
Oui, l'Amour divin Est ce qu'il y a de plus beau, Est ce qu'il y a de plus chaud ! Mais l'amour-propre humain Met souvent un obstacle À la dilection divine Et rend souvent les oracles De Dieu, inopérants : Nous les couvrons d'épines ! Alors, repentons-nous-en. Oui, de l'Amour divin On ne peut dire à peu près rien Tant il est infini, Tant nous sommes finis ! Le peu de chose que l'on en dit Est comme si nous n'avions rien dit.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
Gilbert Chevalier
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle) Dim 19 Juil - 18:48
19 juillet : Saint VINCENT de PAUL
« La véritable charité, telle que l’entendait saint Vincent de Paul, naît de l’amour de Dieu, s’entretient par la prière et par l’exercice de toutes les vertus chrétiennes. »
(Nouveau formulaire de prières pour les enfants de Marie, 1914)
L'AMOUR DU PROCHAIN (sur le canon de Pachelbel, cantique montfortain)
1- Entr’aimez-vous, Jésus l’ordonne, C’est son précepte souverain : Que chacun aime son prochain ! Ne haïssez jamais personne, Si vous voulez entrer un jour Dans l’heureux règne de l’Amour.
2- Dans les premiers temps de l’Église, Quel amour parmi les chrétiens ! Ils mettaient en commun leurs biens ; « Aimons-nous ! » c’était leur devise : Ils n’étaient tous en Jésus-Christ Qu’un cœur, qu’une âme et qu’un esprit.
3- Entre eux l’amour était extrême Et ne pouvait aller plus loin ; Puisque, s’il eût été besoin, Au jugement d’un païen même, L’un pour l’autre eût voulu mourir, Prêts en tout à se secourir.
4- Cet exemple qu’il nous faut suivre, Si fort négligé de nos jours, Ne reprendra-t-il point son cours ? Afin de le faire revivre, Changeons nos mœurs, suivons leurs pas, Nous entr’aimant jusqu’au trépas.
5- Aimer seulement de parole, Se bornant à de vains discours, Quand on peut donner du secours, C’est une charité frivole : L’amour sincère est effectif, Et non purement affectif.
6- Ne nous souffrons point d’autre dette Que celle de la Charité, Qui fixe dans l’éternité, Dans le temps n’est jamais complète ; N’en différons plus le paiement, Il enrichit infiniment.
7- Ce que vous craignez qu’on vous fasse, Ne le faites pas à autrui ; Mais au contraire faites-lui Ce qu’il devrait à votre place : C’est ce que veut la Charité, C’est la règle de l’équité !
8- En peu de mots, pour beaucoup dire : Avec la Charité tout sert, Sans la Charité tout se perd ! Quoi de plus fort pour nous induire À mettre en pratique par choix Une vertu d’un si grand poids ?
9- Grand Dieu, Charité par essence, Source des plus vives ardeurs, Daignez en pénétrer nos cœurs ! Et si notre amour est immense, Votre esprit règnera dans nous, Et nous règnerons avec vous.
LES TENDRESSES DE LA CHARITÉ DU PROCHAIN sur des airs variés (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
Je ne veux plus chanter en vain, Car en chantant mon cœur s’explique Et la charité du prochain Ouvrant mon cœur fait ce cantique : VIVE LA SAINTE CHARITÉ ! Dont je sens mon cœur transporté.
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Sujet: Re: Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle)
Le Chapelet avec vous ! par Gilbert Chevalier (aveugle)