Bonjour et merci pour la douceur de ton cœur Vallejo,
Désert de la foi, le crépuscule des idées et des idoles dont on avait fait des dieux ou un Dieu pour rassurer nos impuissances et opprimer nos plus vives questions.
Chacun a son désert à traverser, il s’agira à chaque fois d’en démasquer les mirages mais aussi d’envisager ses miracles : l’instant, l’alliance, la docte ignorance et la féconde vacuité.
L’Amour (l’agapè) étant le seul Dieu qui ne soit pas une idole, on ne peut pas « l’avoir », on ne le « possède » qu’en le donnant.
Dans cet amour humain gratuit et inconditionnel se révèle un Etre qui est Agapè, non un Acte pur d’exister, un moteur immobile, mais un Sujet Aimant, ce qui ouvre l’Etre... les conséquences de ce passage (de cette Pâque) d’une métaphysique de l’Etre à une métaphysique de l’Agapè, les abîmes du Don.
En Jésus par Marie
Agapé